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74 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
sens. direct; l'autre moitié seront dans le demi-cercle SiyNi, et leurs courants, vus de l'extrémité correspondante, seront inverses, c'est-à-dire auront, absolument parlant, le même sens que les autres.
Si on leur substitue une hélice continue, et si, pour fixer les idées, on suppose cette hélice dextrorsùm, ces courants partiels se superposeront en un courant total qui marcher& de l'extrémité située dans le demi-cercle S,xN, à l'extrémité située dans le demi-cercle SiyNi. Enfin supposons, comme dans la réalité, que l'hélice soit
interrompue par le passage de l'arbre de rotation et remplacée par deux demi-hélices, et que, au lieu d'un seul barreau il y en ait plusieurs disposés en rayonnant autour de cet arbre et pourvus chacun des deux demi-hélices, on voit alors que, à un instant donné, toutes les demi-hélices situées dans le demi-cercle SixN, seront parcourues par un courant allant de la périphérie au centre, et toutes celles situées dans le demi-cercle SayN, par un courant allant du centre à la périphérie (fig. 14). Dans la machine Bürgin les barreaux sont des cylindres
à base circulaire et sont répartis en plusieurs croisillons situés dans différents plans perpendiculaires à l'axe de rotation (*). Chaque croisillon se compose de deux barreaux à angle droit, par conséquent de quatre demi-hélices. Les différents croisillons sont orientés de façon à ce qu'en projection les axes des barreaux figurent des l'ayons équidistants. (Voir la fig. 1,5 où un même chiffre désigne les axes des demi-hélices appartenant_à un même croisillon.) Dans la machine Lontin. (fig.. 16) il n'y a qu'un seul croisillon (*) Pour rendre applicable à cette machine ce qui a été dit au commencement du § h, il faudrait supposer que les armatures soient partagées, par des plans équidistants et perpendiculaires à l'axe de rotation, en autant de parties qu'il y a de croisillons, et que chaque croisillon subisse exclusivement l'action (évidemment très-prépondérante), des pôles partiels appartenant à la portion d'armature qui lui correspond.
A GRANDE DISTANCE, AU MOYEN DE L'ÉLECTRICITÉ.
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qui est plus grand' et porte un plus grand nombre de barL reaux, 5 à 6 par exemple, soit 10 à 12 demi-hélices; les barreaux ont une section oblongue très-allongée parallèlement à l'axe de rotation. Cet axe porte à une de ses extrémités un manchon concentrique m en cuivre, divisé suivant les génératrices, en autant de segments qu'il y a de demi-hélices dans la bobine tournante. Ces segments sont isolés électriquement les uns des autres, chacun d'eux reçoit le bout final d'une des demi-
hélices et le bout initial de la suivante Par suite de cette disposition, les courants de toutes les demi-hélices situées à un instant donné d'un même côté du plan NS se superposent en un même courant qui part d'un des deux segments de cuivre situés à cet instant dans le plan NS et se dirige -vers le second de ces segments ; les courants de toutes les demi-hélices placées de l'autre côté de NS forment un second courant égal au premier qui a le même point de départ et le même point d'arrivée. Si l'on pratique sur le manchon, au moyen de pinceaux ou balais métalliques, deux déri-
vations d situées aux extrémités du plan diamétral NS, et qu'on les réunisse par un conducteur, celui-ci sera parcouru par un courant provenant de la superposition des deux- précédents- et allant de la dérivation vers laquelle marchent les deux courants partiels à la dérivation de laquelle ils partent. Les deux types de générateurs que nous venons de passer enrevue (*) se ressemblent en ceci, c'est qu'ils fournissent un .
() L'expérience a montré que, dans l'uniet l'autre type, le-die, mètre joignant les contacts des pinceaux avec le manchon ne devait pas occuper exactement la position assignée par la théorie, mais être déplacé d'un certain angle clans le sens du mouvement de rotation. Ce fait paraît devoir être attribué, non à la force coér-
citive dont le fer doux n'est pas absolument exempt, mais aux réactions secondaires gai ont lieu dans l'appareil. (Voir une note succincte de M. Breguet dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences du ii novembre 1878, p: 746.)