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16G .GÉOLOGIE ET EXPLOITATION DES GÎTES DE GRAPHITE
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à fait celui d'une roche stratifiée. M. de Hochstetter, après une étude approfondie des trois massifs de leptynites de la contrée, est en effet arrivé à conclure qu'ils ne sont nullement d'origine éruptive, mais qu'ils font au contraire partie' intégrante de la série gneissique. Ce sont, d'après lui, de simples lentilles intercalées, en concordance avec la stratification générale. Il serait peut-être plus exact de voir dans ces leptynites les restes d'une formation autrefois continue et d'admettre qu'ils représentent, dans la succession des couches cristallines; un niveau immédiatement supérieur au gneiss. Roches amphiliO
- Au: point de vue de la com-
position minéralogique, on trouve tons les intermédiaires. entre des roches exclusivement formées d'amphibole et des, gneiss de moins en moins amphiboliques: En même temps, que le feldspath acquiert' la prédominance, on voit appa-
raître lé mica et même le quartz. De' nombreuses variétés sont grenatifères. Les mouches de pyrite sont trèsfréquentes. Le plus habituellement, là roche est zonée par des alternances de lits feldspatiques, et de lits amphiboliques ; elle'
présente en même temps une schistosité nette, avec sur faces de séparation très-lisses. Cependant il peut arriver aussi que la structure soit entièrement massive. Les intercalations' amphiboliques sont très-nombreuses au sein du gneiss dans la région comprise entre Krumau et Schwarzbach. Mais on les rencontre en outre sur les frontières de chacune des trois formations' dé leptynites, s'interposant entre ceux-ci et les gneiss. La plus puissante des bordures de ce genre se trouve immédiatement au nord de Krumau, entre la ville et les leptynites du Planskerwald. Quelle origine doit-on attribuer à ces roches amphiboligues ? Au premier abord, on serait sans donte porté à les considérer comme résultant de. variations accidentelles dans la nature du gneiss. Leur schistosité fréquente et leur
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position conforme à la stratification paraissent justifier cette hypothèse. Ces caractères ne sont cependant pas incompatibles avec une origine éruptive; celle-ci serait au contraire indiquée par le peu de continuité des intercalations amphiboliques et leur dispersion irrégulière. Mais, en tout cas, on peut le dire avec certitude, ces intercalations ne sont postérieures à aucune des roches franchement éruptives de la région.
A côté de celles dont il vient d'être question, existent quelques roches amphiboliques d'un autre genre, dont l'origine éruptive n'est nullement douteuse. Elles apparaissent en filons bien nets ; on a eu surtout occasion de les observer dans les gîtes de calcaire cristallin.
Serpentines. - Des serpentines se trouvent en rapport avec les formations de leptynites, à peu près dans les mêmes circonstances que les intercalations amphiboliques. Ces serpentines sont de couleur noire verdâtre, au moins dans la cassure fraîche. Quoique bien compactes, elles affectent, par leur mode de division en grand, une apparence de stratification. Au contraire, sous le ch« du marteau,
elles se brisent en fragments nombreux et irréguliers, à cause des fissures qui parcourent la masse en tous sens et y constituent des surfaces de rupture toutes préparées. Ces fissures sont remplies de chrysotile, de chlorite, de talc et d'asbeste. De plus petites déchirures renferment de la calcecloine et de l'opale; ces derniers minéraux se trouvent également en rognons, ainsi que de la magnésite. Le fer oxyclulé existe constamment, quelquefois en veinules, mais bien plutôt à l'état de grains disséminés. La roche agit toujours fortement sur l'aiguille aimantée. On rencontre de temps en temps, isolées dans la serpentine, des parcelles d'enstatite. Une autre substance qui se présente encore accessoirement, mais parfois en assez grande quantité, c'est le grenat pyrope. On observe fréquemment autour de chacun de ses cristaux une petite
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