Annales des Mines (1879, série 7, volume 15) [Image 113]

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MINES DE FER DE BILBAO.

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AINES DE FER DE BILBAO.

Les études postérieures de MM. de Verneuil, Colomb et Triger, les recherches plus récentes encore de M. Amalio Makstre, et la découverte de nombreux fossiles bien déterminés, permettent aujourd'hui une classification exacte de ces terrains. En effet, dans les couches n" 1, 2, et 4 cidessus, ou a trouvé, à Portugalète notamment, les fossiles suivants : Sphrulites foliaceus; Requienia icevigata; des

21Y

vers le sud et s'élargit en forme de demi-cercle vers le nord : le grand axe, dirigé N. 1240 mesure 3.700 mètres, et le diamètre moyen transversal est de 1.400 mètres

environ. On y a découvert, répartis suivant une loi constante, trois sortes de minerais distincts : on les appelle Campana, relut dulce, Rubio. Le Campanil est un minerai rouge, même dans sa cassure; sa poussière est rouge aussi; d'une dureté moyenne, plus dure que la Vena dulce, moins dur que le Rubio ; sa

Caprinites, des Dicérates, des Nérinées et des Orbitoliies; par

suite, ce groupe, y compris la couche n° 5, dépourvue de fossiles, mais intercallée entre les assises 1 et 2 correspond au Cénomanien. C'est la craie moyenne ; on y trouve sou-

gangue à peu près unique est la calcite cristallisée en rhomboèdres; il est, en maints endroits, pétri de ces cristaux qui

vent dans les strates de minces lits de lignite. Dans les couches n" 5, 6 et 7, qui se prolongent dans la province

atteignent souvent de grandes dimensions, et se séparent aisément. Le triage préalable est parfois nécessaire, pour ne pas introduire un excès de castine dans les hauts-fourneaux. Sa structure ne laisse pas de doute sur sa provenance; la cristallisation du carbonate de fer apparaît or-

d'Alava, on a découvert le Micraster coranguinum, l'Echinocorys vulgaris. Ce groupe est l'équivalent du Sénonien; c'est la craie supérieure. La craie inférieure fait absolument défaut en Biscaye; on n'y voit ni le néocomien, ni le grès vert, ni le gault. Entre leS deux étages de la craie s'est produit le soulèvement du mont Viso, dont M. Dufré-

dinairement dans la masse, et il semble résulter de la décomposition de ce sel, déposé à l'origine par des sources ferrugineuses. Le Campanil est une hématite rouge.

noy a constaté les effets sur le versant sud de la chaîne cantabrique au défilé de Pancorbo (*). Un soulèvement ultérieur du système des Pyrénées a redressé l'ensemble de ces terrains. Il en résulte une discordance transgressive et une orientation différente pour les deux étages précités.

Tableau d'analyses du minerai Campanil. N°

ÉLÉMENTS

supérieure. Appliquant ces conclusions aux limites relevées par M. Collette, nous avons dressé un croquis géologique des terrains de la Biscaye (Pl. V, fig. 2). La masse principale des gîtes de III. Minerais de fer.

Analyse Analyse Analyse de de campauil de campanil campanil riche très-riche (École riche par la Société (Usine J. Cockerill (usine Krupp). des mines de Madrid). de Seraing. Desierto).

Peroxyde de fer. . . . Oxyde de manganèse. Chaux

Magnésie

Alumine. s. .

.

ToPil

Rendement en fer mé-

tallique..

(tome

L

.

traces

.

Acide carbonique. . Matières organiques Perte au feu

(*) Mémoire pour servir à la description géologique de la France

80,800 1.132 2,482 -

.

Silice

fer se trouve concentrée dans le mont Triano, occupant une zone ovale, mais irrégulière qui commence en pointe

N. ti

douze analyses faites

l'analyse.

en stratification discordante sur les assises de la craie moyenne, et doit être par conséquent placée dans la craie

N. 3.

Moyenne de

de

La prétendue bande liasicpae de Bilbao repose notamment

2.

. . . . .

5,550 8,981

84,00 1,90

4,60

traces traces 3,20 6,00

81,70 1,35 0,50

90,50 1,10 2,50

3.35 1;80 0,40

3,30 1,50

010

1,10

100,00

100,00

7,80 98,945

55,748

99,70

5949

62,445