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REVUE DE MINÉR'AIOGIE. 254 La forme dominante est encore un octaèdre rectangulaire; mais cet octaèdre se compose des faces c/1 et g', ces dernières étant toujours les plus développées, et l'octaèdre est généralement allongé suivant l'axe vertical. Les angles sont sensiblement les
mêmes que ceux des cristaux de Chafiarcillo, La bissectrice aiguë
est normale à l'arête obtuse des faces g'. Les axes optiques sont très-écartés; l'angle d'écartement dans l'air est de coo° à 108°, autant que peuvent permettre de le mesurer les enchevêtrements des cristaux. La cabrérite est un arséniate hydraté de nickel A's20"3Ni0+
dans lequel l'oxyde de nickel peut être remplacé par de l'oxyde de cobalt et de la magnésie. On le connaissait dans les mines de la Sierra Cabrera; MM. Des Cloizeaux et Damour (1) en ont signalé l'existence dans les mines calaminaires du Laurium avec l'aclamine
verte. La substance se montre en veinules et en petits noyaux à structure radiée, dans un calcaire magnésien ferrugineux mélangé d'argile et de quartz, tout à fait semblable à la gangue du minéral d'Espagne. M. Damour en a donné une analyse dans laquelle il a
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES MINÉRAUX.
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M. Des Cloizeaux (1), par un examen attentif dés cristaux de humite de la Somma et de la variété nommée chondrodite a été amené par l'examen optique et l'examen cristallographique à constater que le premier type deScacchi est seul rhombique, les deux autres sont monocliniques. Les 3 types: ont alors les constantes. cristallographiques suivantes:. Type I. a,: b : c =i: 0,4635;:.2,0580 mm= 130019. Plan des axes optiques parallèles k p; bissectrice normale à' le; angle des axes dans l'air 78° à 79° Lés, lames parallèles à h' montrent des plages irrégulières dans lesquelles l'extinction est imparfaite et qui consistent, suivant l'auteur, en lamelles de humite du 3' type. Type II. a : b: c = 2,1663 : o : i,fi6io xz 108° 58'
Typent. 2,1634 : : 1,4422 xz =_ 108011,80,' L'auteur propose de conserver le nom de humite au " type,
celui de chondrodite au
et de donner celui de c/inohumite au 3'.
Je ne poursuis pas plus loin l'analyse du travail important de M. Des Cloizeaux, mais j'aurai sans doute l'occasion d'y revenir,
trouvé 4,64 de magnésie, 2,01 de protoxyde de fer et pas de cobalt,
car l'auteur nous fait espérer un mémoire plus étendu sur ce sujet.
M. Des Cloizeaux a fait connaître quelques-uns des caractères cristallins de cette substance, d'un beau vert pomme, qui se clive facilement suivant une direction, en donnant des laines dont l'aspect rappelle celui de l'érythrine (As2053Co0+8130). Les lames représentent une section, par le plan de symétrie, de deux faces faisant entre elles un angle d'environ a a a (1240,51' dans Pérythrine) et dont l'une peut être regardée comme la base p et
On sait que l'anthophyllite est un bisilicateSi0'110, dans lequel les bases protoxydes sont presque exclusivement, de la magnésie et du protoxyde de fer. Ce minéral se rapproche de l'amphibole par ses clivages inclinés de 125 degrés l'un sur l'autre; il en fere par sa symétrie: rhombique. Il est, par rapport à l'amphibole, ce que Penstatite ou l'hypersthène est au pyroxène. M. Des Cloi-
l'autre comme le plan h'. L'isomorphisme avec l'érythrine est aussi complet sous le rapport optique que sous le rapport cristallographique. Silicates.
On connaît les curieuses anomalies, cristallographiques de la humite, qui est une sorte de péridot fluorifère. Le savant minéralogiste de'Naples, M. Scacchi, et M. Marignac avaientcru pouvoir expliquer ces anomalies en rapportant les cristamuà trois types. iii
Le i" de ces.types portait des modifications e rit
7,1,
172
2rL
, a77- ,
51
le 20 des
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M
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moidifications eT, aT, b ; le 5e enfin des modifications er7) , aT, bT, En d'autres termes, la grandeur de l'axe vertical de la forme pri-
mitive paraissait varier d'un type à l'autre, en restant dans des
zeaux (2), qui a le premier fixé ce point intéressant, a observé des masses bacillaires radiées provenant de Bamle, et qui, tout en ayant les caractères principaux des anthophyllites déjà connues de Kongsberg, Modum et Bodenmais, s'en distinguent par le clivage moins facile suivant h', et par la modification de quelques-
uns des caractères optiques. La bissectrice aiguë de Bamle est située dans la position occupée par la bissectrice obtuse deKongsberg. Les axes optiques, dont l'observation est rendue difficile dans les cristaux de Bamle par l'enchevêtrement de lamelles différem-
ment orientées, ont un écartement plus faible qu'a Kongsberg. M. Pisani a montré, par l'analyse, que Panthophyllite de Bamle contient une forte proportion d'alumine (L2,40 p. 100), ainsi qu'il arrive souvent pour les cristaux de hornblende.
rapports rationnels. (1) Bull. Soc. Min., 1878, 5.
Phil. May. 5, série II, et N. Jahrb. 1877; 5. C. R. 84. 1877.