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ET LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES ACIERS.
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RAPPORTS EXISTANT ENTRE LA COMPOSITION CHIMIQUE
formules applicables depuis le fer doux fondu homogène p. loo, jusqu'à des teneurs voisines de o,9oo de carbone mais pas au-dessus. Lorsqu'on étudie les aciers à plus de p. loo, on observe que la charge de rupture croît très-vite jusque vers à 1 p. ioo. 100 kilog., avec des allongements descendant courbe dede carbone, il semble que la Vers 1,25 p. 100 point qui correspond à une vient asymptote à une verticale, décroissance dans les charges. A 1,5o p. Io° de carbone, on arrive aux métaux mixtes entre l'acier et la fonte, et la charge de rupture continue à décroître jusqu'à ce qu'on arrive à la fonte noire. Nous étant limité, dans ce travail, à l'étude des aciers, nous ne signalerons ce fait que pour mémoire, quoiqu'il présente un grand intérêt. Les tableaux et les courbes ci-annexés montrent que la limite d'élasticité est très-voisine de la moitié de la charge de rupture; nous ferons toutefois observer que ce n'est pas 1
là une loi générale, et nous y reviendrons à propos des essais non recuits et des essais trempés. La contraction diminue plus rapidement que l'allongement lorsque la teneur en carbone augmente. Il nous reste à parler maintenant des modules moyens d'élasticité à la limite d'élasticité et des allongements élas-
tiques maxima, travail qui nous a été rendu très-facile, grâce aux excellentes mesures des allongements sous charges qui sort relatés dans les essais du Iernkontoret, et principalement dans le catalogue des essais de résistance des aciers de Reschitza ; ce dernier travail est surtout fort remarquable et mérite une mention tout à fait spéciale. Il démontre, en effet, l'exactitude d'un fait signalé déjà depuis plusieurs années : celle de la constante du module d'élasticité pour tous les aciers ; les exceptions qu'on trouve peuvent, dans chaque cas particulier, s'expliquer très-facilement.
Que doit -on entendre par limite d'élasticité, modules
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d'élasticité, allongement élastique maximum? Lorsqu'on sou-
met une barre d'acier à un effort, soit longitudinal, soit transversal, cette barre peut supporter une certaine charge sans se déformer d'une façon permanente ou, pour mieux dire, d'une façon permanente appréciable, car il est démontré aujourd'hui, grâce aux excellents moyens de mesure dont on dispose depuis quelques années, que les allongements permanents commencent à se faire sentir dès les plus faibles charges; mais il arrive un moment où ces déformations permanentes, d'abord très-petites et à peine mesurables, deviennent brusquement considérables. Au même moment, les allongements, qui étaient, pendant la première période de l'expérience , proportionnels aux charges, croissent plus vite que les charges, pour redevenir
ensuite plus voisins de la proportionnalité, jusqu'au moment où la barre continue à s'allonger sans qu'il soit besoin d'augmenter la charge, et l'on arrive à la rupture cette dernière période est celle pendant laquelle a lieu la contraction de la section au point même où va s'opérer la rupture. La première période a pour limite supérieure la limite d'élasticité, et à cette limite correspond une déformation qui est ce qu'on doit appeler l'allongement élastique maximum ; le quotient de l'une par l'autre donne le mo-
dule d'élasticité moyen à la limite d'élasticité. Pratiquement, c'est la valeur de l'allongement élastique maximum qui nous paraît mieux définir la dureté d'un acier. Les déformations permanentes commençant dès les plus faibles charges, il en résulte que, si une barre est soumise à des charges successives qu'on ramène à zéro, cette barre prend, dans la machine même, une nouvelle limite plus grande que sa limite vraie : c'est pourquoi, dans les essais de tôles suédoises, on a déterminé la limite d'élasticité sans ramener chaque fois à zéro, et, ainsi que dans les essais de Reschitza, on a pris pour cette limite le moment où les allongements cessent d'être proportionnels.