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TUNNELS DU MONT CENIS ET DU SAINT-GOTHARD.
PERCEMENT DES ALPES.
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de la galerie et se prolonge jusqu'à l'embouchure de celle-ci.
lesquels on engage la pointe d'un levier en fer à l'aide
De chaque côté de cette même voie, et à une distance de or',3o de ses rails, est posé extérieurement un autre
Cette galerie de direction a environ une longueur de
cours de rails. On a ainsi quatre voies 10 La voie de l'affût, ayant tm,i o d'écartement d'axe en axe des rails ; 2 ° La voie normale, ayant lm,5o d'écartement d'axe en axe des rails; 30 Deux autres voies formées chacune d'un cours de rail
de la voie de l'affût, et du cours de rails placé à o-,3o, l'extérieur de la voie normale. C'est sur chacune de ces deux voies que circulent les wagonnets, et leur course reste forcément limitée à la rencontre des wagons dans lesquels ils doivent verser leur chargement.
Galerie de direction. -Les dimensions de la galerie de direction sont de 2-,4o sur 2 r",5o. Le peu de solidité du terrain a fait recourir au mode de soutènement des parois au moyen de palplanches, avec substitution du fer au bois. Les avantages du fer sont : 1° Les pièces en fer sont plus faciles à monter et à démonter. 2. Elles tiennent moins de place que les pièces en bois correspondantes, et permettent de réduire la section de la galerie et la durée du travail. Chaque cadre, formé de deux barres recourbées symétriques, et assemblées de façon à permettre un démontage facile, est porté par une semelle en fer, reposant elle-même sur une autre semelle en bois qu'il suffit de chasser de côté pour déplacer le cadre. L'écartement entre deux cadres consécutifs est maintenu
constant au moyen de deux tirants en fer qui traversent les nervures intérieures des cadres, et sont clavetés à droite
et à gauche de ces nervures. Les palplanches en fer que supportent les cadres, présentent une série de trous dans
duquel on la fait avancer. 7o mètres ; on la transforme ensuite en galerie d'élargisse-
ment en portant sa section carrée de en,4o à 3m,6o de côté.
L'armature de cette dernière consiste alors en cadres formés de robustes pièces de bois. Le plafond de cette galerie d'élargissement sert de plancher pour l'exécution de la calotte. Jusqu'au commence ment de 1868, on avait fait cet avancement à la main ; on attaqua ensuite au moyen des perforateurs, auxquels on fit pratiquer, dans l'axe du tunnel, une petite galerie suffisant au passage de l'affût. Sur chacune des parois de cette galerie, on établit des chantiers qui abattirent le reste des déblais ; ce qui permit de multiplier les points d'attaque. Pour faciliter l'évacuation des déblais, le plancher porte de distance en distance des trappes sous lesquelles stationnent continuellement des wagons. Dès que la voûte est achevée, on fait sauter les massifs qui occupent la place des futurs pieds-droits, et on élève ceux-ci jusqu'à leur rencontre avec les maçonneries déjà terminées. L'épaisseur des revêtements varie de o0,85 à om,7o, sauf dans les parties solides où elle est réduite de moitié environ.
Toutes les pierres de taille pour le revêtement sont extraites du dehors ; on ne peut faire aucun usage des
matériaux de déblais. Il semble à ce propos, que le desideratum le plus important dans l'art des mines, réside dans la manière d'extraire les matières utiles ou nuisibles. On serait porté à chercher un agent capable de remplacer la poudre, qui brise les roches en fragments de dimensions quelconques, et de donner au moins une apparence de formes régulières aux blocs extraits. Le premier perforateur Maus, à air comprimé, dont l'idée remonte à l'ingénieur