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PERCEMENT DES ALPES.
exigeait i4; de sorte que, dans une journée de 12 heures, le nombre total de voyages était de 4o. Ventilation.
Pendant la durée du percement du mont Cenis, l'aspiration de l'air vicié a été assurée au moyen d'appareils installés aux deux têtes. Aux divers points du tunnel où l'accumulation des hommes exigeait une ventilation active, on a pourvu au renouvellement de l'air au moyen d'orifices de petite dimension, percés sur la conduite générale, et laissant échapper des jets d'air comprimé à 6 atmosphères ; enfin, au front de taille, l'expulsion des gaz est faite simplement par
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d'air vicié. On remarqua que, dans les endroits où se trouvaient des flaques d'eau stagnante, les fumées étaient plus difficiles à chasser ; ce phénomène peut s'expliquer par le fait que l'évaporation de l'eau, produite par l'élévation de température, oppose un obstacle à la marche en avant de la colonne de fumée. La turbine, mue par une chute d'eau de 20 mètres, marchait à la vitesse de go tours par minute, et pouvait extraire environ 3o mètres cubes d'air à la seconde.
Du côté de Bardonnèche, la pente, ainsi qu'il a été dit plus haut, est plus forte que du côté de Modane, et comme le mauvais air, en raison de sa haute température, se porte
toujours au ciel de la galerie, les frottements à vaincre
l'échappement de l'air comprimé qui met en mouvement les perforateurs. En outre du courant naturel qui s'établit dans la galerie, la détente de l'air comprimé produit un abaissement notable de température. L'air, pour se dilater de 6 atmosphères à 1, absorbe une certaine quantité de chaleur, qu'il est obligé d'emprunter au milieu ambiant. On avait songé un instant à installer au front de taille un ventilateur aspirant, recevant son mouvement au moyen de l'air qui s'échappe après avoir agi sur les perforateurs; mais on reconnut que l'embarras causé par l'installation de ce nouveau moteur dans un espace aussi restreint que le front de taille, ferait perdre en temps ce que l'on pourrait gagner en travail ; que d'ailleurs, l'air comprimé à 6 atmosphères, pour le service des perforateurs, ne conviendrait plus à ce nouvel usage, et qu'il faudrait installer une nouvelle conduite d'air comprimé à faible tension (*).
sont plus considérables et exigent des moyens de ventilation plus énergiques. On a eu retours à des aspirateurs à cloche, mus par des machines à colonne d'eau. On a eu soin de mélanger de la glycérine à l'eau qui remplit l'espace annulaire compris entre la cloche fixe et la cuve extérieure,
Du côté de Bardonnèche, on eut recours à un ventilateur
L'eau est amenée sous ce piston, lequel, en descendant, est obligé de refouler cette eau, ce qui ralentit la vitesse
ordinaire à force centrifuge, mis en mouvement par une turbine ; un planchéiage divisait la galerie en deux conduites, l'une inférieure, d'air respirable, l'autre supérieure,
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TUNNELS DU MONT CENIS ET DU SAINT-GOTHARD.
(*) Delle ventilazione della galeria delle Alpi, Fellarapa, Turin.
ce qui empêche cette dernière de se geler pendant les froids de l'hiver ; les soupapes étaient équilibrées de façon qu'elles pouvaient s'ouvrir sous une très-faible pression, et
permettre ainsi une évacuation rapide du mauvais air. La cloche mobile acquiert, dans son mouvement descendant, en raison de son poids, une force vive considérable, dont la destruction, par un choc brusque, à fond de course, com-
promettrait la solidité de l'appareil. On remédie à cet inconvénient en prolongeant la tige de la cloche mobile, et en la terminant, à son extrémité inférieure, par un piston plongeur qui se meut dans un corps de pompe fixé au sol.
de chute du système. Avant de passer dans le système distributeur, l'eau est amenée dans un réservoir d'air comprimé, destiné à amortir, par son élasticité, la violence des coups de bélier qui pour-