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TUNNELS DU MONT UNIS ET DU SAINT-GOTHARD. PERCEMENT DES ALPES.
tème de roues dentées, représentées fig. 2, Pl. IX, un mouvement intermittent de rotation auquel il obéit librement.
Quand il embraye la vis W, celle-ci, à chaque tour de l'arbre qq, est obligée de se déplacer relativement à son écrou taillé sur la face interne des longerons, et tout le système avance de i millimètre, longueur du pas de vis. Le mécanisme d'embrayage est le suivant : un piston r traverse librement la face antérieure de la chambre D de distribution et est chassé de l'intérieur à l'extérieur par la
pression de l'air comprimé; ce piston porte la tige d'un trident T, qui, au moyen d'un ressort ni, est constamment appliqué contre les dents des longerons : il manoeuvre également deux tringles qui déterminent l'embrayage du manchon et de la vis W.
Quand donc le trou de mine a été approfondi d'une quantité égale à la course du cylindre, le trident T est soulevé par le bourrelet 7C du porte-fleuret et s'échappe des dents du longeron. Aussitôt le piston r est chassé en dehors et détermine, au moyen des deux tringles, l'embrayage de la vis motrice ; tout le système percuteur avance. Mais, dans la course rétrograde du piston, le bourrelet cesse de soulever le trident, qui, sous l'action du ressort ni, entre en prise avec les dents suivantes des longerons, et tout revient à l'état initial. Mouvement de recul. - Quand le système percuteur est arrivé ainsi à l'extrémité de la partie dentée des longerons, on fait embrayer une seconde roue dentée cr", montée sur la queue du cylindre, avec un pignon p recevant son mou-
vement d'une roue dentée mue par l'arbre q. La vis motrice reçoit ainsi un mouvement de rotation en sens inverse
de celui de l'arbre et est, par conséquent, ramenée en arrière. Cette opération s'exécute toutes les fois que le trou de mine a atteint la profondeur de om,800, quantité dont le cylindre percuteur peut avancer sur les longerons. Ainsi qu'il a été dit, les perforateurs sont, de toutes les
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machines, celles qui se trouvent dans les conditions de travail les plus défavorables. Il faut donc être sévère sur la nature des pièces qui entrent dans leur construction. Le résultat de nombreuses expériences a été de proscrire entièrement la fonte et de restreindre l'eniploi du fer aux parties fixes, de faire en acier les pièces animées de mouvement de percussion, et en bronze celles qui, comme le cylindre, sont assujetties à des frottements continus.
Fleurets. - La pointe du fleuret doit être taillée de
façon à pouvoir attaquer la roche par une section relativement grande et faciliter l'évacuation des poussières provenant du battage ; la forme de Z a été reconnue la plus saévacuées par tisfaisante : les poussières sont rapidement fleuret le mouvement de rotation de l'outil, et l'usure du l'amorçage est moins rapide. On a cependant adopté, pour des trous, un diamant formé de quatre taillants se coupant par le milieu, et, pour des diamètres supérieurs à om,o45, on s'est servi d'un fleuret double : la roche est d'abord
attaquée par un fleuret ordinaire, et le trou est ensuite
élargi par les ailes d'un fleuret plus gros faisant corps avec le premier.
Le fleuret est relié à la tige du piston percuteur au clans lamoyen d'un manchon porté par cette dernière,
quelle s'engage l'embase du fleuret. Deux clavettes à section rectangulaire, et traversant le manchon de part en part, assurent la solidité du système. Affût. - L'affût doit satisfaire à quatre conditions 1° servir de support aux perforateurs ; 2° avoir une masse ceux-ci assez considérable pour amortir les vibrations que le fonctionnement simultané lui transmettent ; 5° permettre d'un nombre plus ou moins grand d'appareils qu'on puisse amener, par de faibles déplacements et, par suite, sans variées que posperte de temps, dans des positions aussi facile au sible; 4° permettre une circulation relativement front de taille.