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LA MÉTALLURGIE 570 comprend que commandant celle des cornues Bessemer. Aussi, on été mis en question (nomode de travail aient les avantages de ce de Piron ami Steel Institamment dans quelques-unes des réunions effet, très-sûr qu'à bien compter, un atelier tute). Il n'est pas, en à fonds mobile et à réservoir d'un de ces cubilots Bessemer, muni soufflé, comme on en a en Alleniagne, aux latéral, largement fusion à États-Unis, en Angleterre, on n'arrive pas en deuxième coulée directe du économiquement qu'avec la faire le lingot aussi haut-fourneau. En tous cas, avec ce dernier mode, il est indispende producsable, pour parer à tous accidents et même aux écarts à côté des cornues. Cette tion, de disposer d'un ou deux cubilots grande élasticité à l'atelier Bessemer une combinaison, mixte donne maximum de continuité. et permet de porter la production à. son sole, nous avons montré au 5 5, combien Dans la fabrication sur depuis 1867, et par quels soins de conles fours ont été agrandis de leur roulestruction on est parvenu à assurer la continuité de production par ment. De là est déjà résulté un accroissement consommation de comsouvent pour la même four, c'est-à-dire, de travail bustible et de main-d'oeuvre. Mais, il y a plus : le mode même sens. très-sensiblement modifié dans le lui-même a été compliNon-seulement on a renoncé partout aux formules assez mais on a abanfontes sur sole Siemens; quées de l'affinage des avec chauffage donné aussi les chargements par petites parties chauffage et quelnégligé complètement ce préalable : on a même des nouveaux fours en ques usines font les charges considérables mot,. cette fabrication est de plus en plus une seule fois. En un les fusions au devenue une véritable fusion sur sole, qui rappelle cuivre, etc. réverbère pour fonte, pour les gros outillages Dans l'ouvraison (au marteau ou au laminoir), des lingots de dont nous avons parlé au § l, ont permis de passer des lingots, plus en plus forts. Ces accroissements d'équarrissage dimensions, de produits finis de grandes indispensables dans le cas produits plus ordisont devenus courants dans les fabrications de ainsi des rails à naires, comme les rails. Peu à peu, on a pu faire réduction des rognures et déchets, double et triple longueur, avec dans les frais de façon. avec économie A mesure qu'on a mis en oeuvre des lingots de plus fortes secplus sérieuses : tions, le réchauffage a été l'objet de préoccupations de dimenPonsard, Bicheroux, etc.), les fours (systèmes Siemens, 'a 900 kilog. sions agrandies, recevant jusqu'à 25 et 50 lingots de Goo des trains. accroissements de production chacun, ont dû suivre les d'ingéEnfin, on a repris une idée venue à l'esprit de beaucoup
A L'EXPOSITION DE 1878.
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nieurs dès l'origine des procédés nouveaux, celle du travail des lingots chauds à la sortie des lingotières du Bessemer ou de la fabrication sur sole. Ce mode de travail est aujourd'hui courant dans Plus d'une forge qui, en quelques heures, parvient ainsi à transformer la fonte en rails finis. Beaucoup des points que nous venons d'indiquer rapidement à propos des rails, ont trouvé leur application dans d'autres fabrications que le cadre de cette Revue ne nous permet pas d'examiner. Nous croyons en avoir dit assez pour montrer quels efforts ont été
faits dans cette dernière étape de la fabrication pour réduire les prix de revient de ces produits nouveaux. Malheureusement pour les fabricants, les réductions des prix de vente depuis quelque temps ont été plus rapides souvent que celles des prix de revient! § VII.
Quelques observations sur la métallurgie des métaux autres que le fer.
Les métaux autres que le fer étaient, quelques-uns du moins, brillamment représentés à l'Exposition de 1878. Le cuivre et ses nombreux alliages étaient au premier rang après le fer : bien que nous ne produisions pas le métal lui-même, ou du moins que nos usines se bornent à fondre et raffiner les cuivres bruts étrangers, quelques variétés de cuivre natif, etc., les galeries françaises se faisaient remarquer à cette Exposition plus encore qu'aux précédentes, par la variété de leurs produits ouvrés. Les fabricants français en cuivre rouge, en laiton, en bronze, ont montré une fois de plus ce que peut notre pays dans le travail des métaux II y a là quelque chose de semblable à ce que nous avons signalé au § VI à propos de l'ouvraison des fers. Avec moins d'importance, nos quelques usines à, plomb et à zinc, nos ateliers de dé,sargentation des plombs d'ceuvre, figuraient aussi au Champ de mars, et ils méritent cette mention spéciale, car, quelque peu considérable que soit cette industrie chez nous, elle a, depuis une quinzaine d'années, largement contribué aux progrès de cette branche de la métallurgie. Enfin, une nouveauté dont l'apparition est due à notre pays encore, c'est le traitement des minerais oxydés ou silicatés de nickel, récemment découverts dans la Nouvelle-Calédonie: traitement analcgue à celui des minerais de fer (brevets Carnier), mais dont les résultats n'ont pas encore été suffisamment établis. En signalant d'abord la part de la France dans ces diverses sec-