Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.
PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES
8
29
M. Fayol a fait des expériences comparatives portant à la fois
§ III. - Puits et galeries.
sur l'essence des bois et la nature de l'agent de préservation (i). Les chiffres de durée ont été établis en prenant pour unité celui du bois
Conservation des bois. - La question de l'injection des bois continue à rester à l'ordre du jour. Elle présente pourtant une
naturel et considérant comme usées les pièces qui ont perdu la moitié de leur résistance. Ils sont résumés dans le tableau suivant :
importance moins grande que pour l'industrie des chemins de fer, car les cadres sont bien souvent brisés par la charge avant d'être
détruits par la décomposition. Cependant un véritable intérêt s'attache à cette question en raison de l'énorme consommation occasionnée par les mines. Elle s'est élevée en France, pour l'année 1876, à 758.900 stères, ce qui représente la production de Boo hectares de forêts. Rapportée à l'extraction du combustible,
In
elle correspond à 047 de bois et environ 0%90 par tonne de houille, capable du reste par elle-même d'un pouvoir calorifique 187 fois plus grand (1). M. Lestai fait digérer les bois dans un lait de chaux (2). Ce procédé a été installé à la houillère de Prades (Ardèche). La dépense est
Chêne
Pin maritime Verne Hêtre.
Acacia Charme . Erable Cerisier . Tremble. Bouleau. Peupliez'. Alisier
.
.
.
. .
EAU
GOUDRON. CRÉOSOTE.
naturel.
mine,
SATION.
1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
10,40
1,00
1,00
1,00 1,00 1,37 7,22 2.50
1,00 1,00
1,00 1,00 1,20 3,00 2,50 1,66
.
.
.
1,00
1,00
.
.
.
.
.
1,00 1,00 1,00
1,00 1,00
SULFATE
CARBONI -
de
3,00 »
14,40
211 6,00 5,33 7,00 6,00 3,16 2,50
3.60 40,00 40,00 1,75 2,20 15,00 12,00
2,20 »
1,00
SULFATE CHLORURE
de Cuivre,
de fer.
de zinc.
38,40 5,33 4,00 50,00 8,00
28,80 2,66 10,00 7,50 26,60 12,00
40,00 50,00 40,00 50,00
7,50 2,50 2,50 2,66 11,38
»
1,83 8,00 13,33 2,61 50,00
par mètre courant.
revenue à e',71 par mètre cube ou M. Couderc, directeur de Prades, estime que les bois sont rendus moins cassants que dans leur état naturel, à l'inverse de ce qu'on a reproché aux dissolutions métalliques avec longue immersion. Le chaulage lui paraît doubler la durée. Cependant le chêne a un tissu trop serré pour en éprouver une véritable influence. Ge même procédé a été essayé dans la gare de Firminy par la compagnie du chemin de fer de Paris à la Méditerranée. Des essais ont été faits également dans d'autres directions. Le flambage produit peu d'effet. Le goudronnage laisse les bois poisseux et odorants. La saumure paraît préserver les bois dans les mines de sel, mais elle les rend très-cassants. On a essayé de même le chlorure de zinc et celui de calcium, mais ce dernier est très-hygroscopique. Les eaux vitrioliques que donnent beaucoup de mines peuvent être également utilisées pour cet usage. Depuis longtemps M. Fayol a systématisé à Commentry l'emploi du sulfate de fer, et son procédé a été de même pratiqué au Montceau-les-Mines (3). L'immersion dure seulement né heures pour éviter de rendre le bois cassant, et l'inventeur annonce qu'elle décuple la durée. L'opération revient à 01,05 par mètre courant. o1,o62
ÉTAT ESSENCES.
De Thélu, inspecteur des forêts : Notice sur les étais de mines en France. In4.. Compte rendu mensuel, novembre 1877, page 7. Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2c série, t. III, p. 569. Compte rendu mensuel, février 1878, page 38.
Quant à la valeur absolue de la durée de chaque essence, elle est fournie par les nombres suivants Chêne Hêtre Verne Pin Cerisier Tremble Bouleau Peuplier Acacia Charme Érable
50 mois.
24 18 18 18 18 18 18 -
966-
Boisage.- M. Chansselle a appelé l'attention (2) sur un modèle de cadre très-solide qu'on appelle, sans motifs du reste, boisage à l'anglaise, ou encore boisage armé ou longuerinage. Ce type est connu depuis 1850 à Rive-de-Gier et à Montrambert. Il tend à se répandre dans le bassin de la Loire, à Saint-Éloy, etc. A l'intérieur
d'un cadre ordinaire de grande section, formé de deux montants et d'un chapeau, on place un faux cadre composé de courts montants d'où partent des jambes de force soutenant le milieu du chapeau. On arrive ainsi à étrésillonner les points les plus cri(z) Compte rendu mensuel, juin 1878, page 118.
t. -, p. 709. (2) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2e série,HI
11,40
8,00
»
»
50,00 20,00