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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS..
nons d'énumérer sont venus s'ajouter de nombreux forages, qui ont fait jaillir douze nouvelles sources, savoir : la source du Parc, la source Lardy et celle des LonguesVignes OU source Larbaud à Vichy; la source de Vesse, sur la rive gauche de l'Allier; la source d' Ilauterive; l'une des deux sources de SaintYorre ; les sources de Mesdames, Saint-Jean ou de l'Abattoir, Tracy, Élisabeth, Sainte-Marie et Lafayette; ces six dernières sur le territoire de Cusset. Puits-Carré,
Le Puits-Carré, autrefois désigné sous le nom de Fontainedes-Capucins, est situé presque sous le milieu de la galerie Nord de l'établissement thermal. On y accède par une galerie souterraine.
Voici le résumé des observations faites jusqu'en 1844 sur la température et le débit de cette source et de celle du Puits-Chomel, qui n'en était qu'une dérivation, aujourd'hui réunie à la source principale. DATES des
des
expériences.
observateurs.
Lassonne. Desbrest.
3 juin
Berthier
18201
Octobre
par 24 heures. PuitsCarré.
PuitsChomel.
m. cab. m. cub.
10 juill. 1775. 27 août 1777.
1823.
DÉBIT
Noms
et Puvis.
172,000
2,500
Total.
Puits-
Carré.
Chomel.
maintenue.
m. cub. deg. cent. 48,75 46,25 174,500
45,00
.tleg. cent.
43,13 36,25
40,00
44,88
170,370 121,000 108,768 84,360
43,65 43,65 45,00 45,00
(*) La source du Parc a commencé b jaillir le 5 janvier 1844.
39,26 37,00 37,00
Plusieurs fois remaniée depuis la fin du siècle dernier, la source du Puits-Carré a, été captée dans une triple enceinte de béton, en 1844, par M. François, qui décrit ainsi, dans un rapport en date du 16 avril 1856, les travaux et les observations auxquelles ils ont donné lieu. « La source s'élevait dans une cheminée maçonnée ayant orn°,86 de section. On découvrit, en travers de cette chemi-
née, un diaphragme horizontal de travertin, de o"',4o d'épaisseur moyenne, au centre duquel la source n'avait conservé que deux bouches étroites, n'ayant ensemble que g centimètres carrés d'ouverture. Pendant l'exécution des travaux, lorsque la cavité souterraine ou lanterne du Puits-Carré fut mise à découvert, on put y pénétrer et s'assurer qu'elle était creusée par les eaux, partie dans les marnes tertiaires, partie dans les alluvions anciennes superposées. Les unes et les autres étaient
irrégulièrement érodées et pénétrées soit par des dépôts de sable lacustre, apporté par la source des profondeurs de sa cheminée, soit par des croûtes de Calcaire concrétionné.
Cette pénétration se remarquait surtout au-dessus de la limite supérieure des marnes tertiaires. Elle y accuse d'anciennes déviations latérales de la source, qui sont d'ailleurs indiquées par de profonds ravinements de la surface des marnes vers le Sud-Est et surtout vers le Nord-Ouest. Les
cavités qui en résultent sont remplies par des dépôts de sable lacustre associé à des détritus vaseux de marne et à des débris concrétionnés.
1.,15 au-dessus du sol (soit 0.,69 en contre-
bas du ment).
j Rose-Beauvais .180,000 I etLongchamp.
François. et nov. 1843. Janv., févr., François avril et Boulanger. etmars: mai 1844.
Puits-
NIVEAU auquel Peau était
TEMPÈRATURE.
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couronne-
0.,62 au-dessus du sol. 1.,56 id. 0.,62 id. 1..56 id.
« Il est difficile de se faire une idée, sans avoir vu les lieux, des efforts qui furent faits à l'époque gallo-romaine pour arrêter la déviation de la source vers le Sud-Est, bien qu'alors le niveau d'emploi ne fût qu'a 2rn,20 environ audessous du sol actuel du grand établissemment : on établit
des massifs de béton considérables, formant barrage, dont l'épaisseur s'élève jusqu'à 5 et 6 mètres et qui descendent jusqu'à 7 mètres de profondeur au-dessous du sol