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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
Le jaillissement de la Grande-Grille a subi, paraît-il, des intermittences lors du tremblement de terre de Lisbonne,
quand le Puits-Carré descendait au-dessous du sol général,
en 1753 (*) .
A la fin de 1844, l'orifice d'écoulement de la source fut
abaissé de om,80.
En 1847, elle ne donnait plus que 5'",200 à 52°,6 C. « Lors des travaux exécutés en 1855-54, lisons-nous dans le rapport déjà cité de M. François, cette source ayant été dégagée jusqu'à 3m,8o de profondeur au-dessous du sol repère, on reconnut que la cheminée ascensionnelle était constituée par une colonne creuse d'aragonite à zones concentriques et à texture radiée, ayant environ om,53 de diamètre extérieur, placée verticalement dans les alluvions anciennes (sables et graviers plus ou moins cimentés). A son sommet, cette colonne présentait intérieurement une section ovale dont les deux axes mesuraient respectivement
23 millimètres et io à ii millimètres. Elle fut recoupée à 301,4o au-dessous du sol; à ce niveau, le vide intérieur avait 25 millimètres sur 55 millimètres. Après cette opération, la source jaillit avec force, son débit journalier passa immédiatement de 5-3,200 à 91 mètres cubes et sa température de 32°,7 à 41°,8 Une colonne ascensionnelle en cuivre rouge étamé fut solidement établie sur la cheminée naturelle de la source, au moyen d'une cloche de captage Munie d'un robinet de fond, dont l'axe fut fixé à 2m,85 au-dessous du sol repère. « La source fut étudiée attentivement à tous les niveaux jusqu'au sol repère de l'établissement. Bientôt son débit au robinet de fond s'éleva à 98 mètres cubes et au delà. Elle perdait peu jusqu'à im,io au-dessous du sol, où elle
donnait 64 mètres cubes. A om,8o au-dessus du sol,
c'est-à-dire au niveau où autrefois elle cessait de couler (*) Dictionnaire des eaux minérales, par Durand-Fardei , Lebret, Lefort et François, à l'article : Tremblements de terre.
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elle fournit régulièrement 61",600. Son émergence fut fixée à 1-,o5, puis relevée à om,75, au-dessous du sol repère; elle donna bientôt à ce niveau 62 à 65 mètres cubes. « Elle fut aménagée de manière que son régime fiât alternatif le jour et la nuit. Le jour, elle coule à son trop-plein (o"',75 au-dessous du sol); de 8 heures du soir à 4 heures du matin, elle est fixée au robinet de fond. Quand on ferme ce robinet, elle atteint le niveau du trop-plein en i minute 1/2 à 2 minutes. Dans ces conditions, elle débite le jour
sur le pied de 61 à 65 mètres cubes et la nuit sur le pied de 94 à 96 mètres cubes, soit en moyenne de 71 à 73 Mètres cubes à la température de 41°,8. « Dans les conditions actuelles, la Grande-Grille, au robinet de fond, débite donc 55 à 55 mètres cubes de plus qu'à son émergence supérieure, sans prélever sur le PuitsCarré plus de i à 2 mètres cubes. « Les modifications survenues à la Grande-Grille à la suite de la simple résection delà colonne d'ascension à 5m,4o au-
dessous du sol repère, soit à 5m,75 au-dessous de son ancien niveau d'émergence, sont trop importantes pour que l'on ne s'y arrête pas. Avant cette opération, les relations les plus étroites existaient entre les deux sources, à tel point qu'une variation de om,7o à om,8o de leurs niveaux respectifs suffisait pour assécher complètement la Grille. C'est précisément à cause de cette relation immédiate, étudiée et contrôlée avec la plus grande exactitude de 1844 à 1849, que l'on a restreint, eu égard à la haute valeur de la buvette de la Grande-Grille, l'importance des travaux exécutés sur les deux sources en 1845-46. Déprimer la Grille de om,8o,
déprimer et enceindre le Puits-Carré, sans toucher à sa lanterne si instable autrement que par un dévasement à la cuiller à soupape et une reconnaissance en profondeur à la petite sonde, c'est ce à quoi l'on avait cru devoir borner les tentatives (il est vrai que ces opérations avaient donné un