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SOURCES ilfINÉRALES DE VICHY
ET 'DES ENVIRONS.
Avant l'expérience, tout épuisement ayant cessé depuis quelque temps à la source Prunelle, le niveau de l'eau s'y tenait sans variation à la cote 4m,23 (cette cote et toutes celles qui vont suivre sont rapportées à 'un ,plan horizontal situé au niveau du regard de la chambre du Puits-Lucas et qui est lui-mêtne 'à l'altitude de 25e,48) ; et le déversoir du Puits-Lucas, situé à la cote 3,68 débitait spontanément 7m3,8.55 d'eau par 24 heures, à la température de
Puits-Lucas, où l'eau reste alors stagnante, n'est plus qu'un
tube piézométrique branché sur le tronc commun de la conduite souterraine naturelle. S'il en est ainsi, dira-t- on, le puits Larbaud jouait le même rôle avant l'expérience, quand l'eau minérale s'écoulait au jour uniquement par le déversoir du Puits-Lucas; comment alors s'expliquer que
le niveau ( 4",25) auquel l'eau S'y maintenait fût inférieur à celui de ce déversoir
27°,5.
5-,68), quand au contraire
il aurait dâ lui être supérieur d'une quantité en rapport avec la vitesse de l'eau dans le Puits-Lucas? Cela tient à ce que le réservoir Larbaud, n'étant pas étanche, ne pouvait, en réalité, jouer le rôle d'un tube piézométrique
L'épuisement du réservoir Larbaud fut commencé à 3 h. 1/2 du soir, à l'aide d'une puissante pompe à bras. Au bout de trois quarts d'heure à peine, la source Lucas cessa de couler à son déversoir.
l'eau minérale y affluait constamment, mais elle s'infiltrait en même temps à travers les parois perméables du bassin
Après 3 heures environ, le niveau de l'eau, dans le PuitsLucas, s'était abaissé jusqu'à 0m,12 en contre-bas du déversoir; après 5 h. 1/2, à 0m, i8 et enfin, après 7 h. 1/2, à
et se répandait dans les sables superficiel., qui règnent, 5 mètres; dès que son comme on l'a vu, jusqu'à la cote niveau avait atteint la cote e,23, il restait invariable, parce que les pertes compensaient exactement le débit de la source. Par contre, lorsque l'on mettait à sec le puits Larbaud, un phénomène inverse se produisait : la nappe
om,20, soit à la cote 3,88. A ce moment, le réservoir Larbaud, dont le fond est à la cote 8, 07, était à sec depuis un certain temps déjà, de même que le puits, qui descend jusqu'à la cote 9,78 et oà l'on avait fait 'agir
une deuxième pompe. Les deux pompes donnaient ensemble
d'eau douce donnait lieu à des infiltrations qui .alimentaient en partie les pompes. De nouvelles expériences furent faites du ni au 16 janvier 1875.
2 'à 3 litres par seconde 'environ, soit, par 24 heures, 175 mètres cubes d'eau à la température de 23°,5. Une partie de l'eau affluente découlait visiI1eent des parois du réservoir qui, à cette époque, n'étaient pas absolument étanches, 'et provenait principalement de la nappe abondante d'eau douce qui existe à la base des sables super-
ficiels vers la cote 5. Ces 'faits établissent positivement que la source Prunelle n'est pas indépendante de la source 'Lucas. Toutes deux sont alimentées par une même nappe ou veine ascendante d'eau minérale, dont elles constituent deux bouches distinctes. La source Prunelle, quand on y fait baisser à l'aide de pompes le niveau de l'eau au-dessous d'une certaine limite, absorbe à elle seule ce flux d'eau minérale; et le
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Le ii, à 7 heures du matin, on commença l'épuisement du Puits-Lucas, au moyen de pompes Letestu, manoeuvrées par seize hommes. Au bout de 20 heures, le niveau, qui
s'était abaissé lentement, restait stationnaire à la cote .
iim,16. Une deuxième pompe fut alors mise en action, et le 12, à minuit, soit après 41 heures de travail ininter-
rompu, le puits était à sec; ou du moins il n'y restait qu'une hauteur d'eau de om,35, strictement suffisante pour le jeu des pompes. Le niveau était ainsi maintenu à la cote
1e,o5. Il le fut jusqu'au 16, ài heure et demie du soir, soit pendant plus de trois jours et demi.