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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
que les ingénieurs de l'État exécutaient les travaux qui ont amené la découverte de cette belle source, la Compagnie fermière, suivant le conseil de M. l'Ingénieur en chef Pigeon, mit à découvert l'ancien puits F et déblaya sur une certaine étendue les matériaux rapportés qui constituaient le sol de la grotte. Elle découvrit de nombreux griffons d'eau minérale plus ou moins mélangée d'eau
digue longitudinale et par le Nouveau Parc. Ce mur, au lieu d'être formé d'assises horizontales, se compose d'un
douce. Deux de ces griffons, M et N, furent choisis à
ver au-dessus du sol environnant et former ensemble une crête saillante d'un à deux mètres de largeur. La roche, en feuillets verticaux ou plongeant au Sud sous un angle de 8o degrés au moins, reparaît de 0 en P, supportant l'ancien bâtiment des Célestins et formant en quelque sorte le mur de soutènement de la terrasse ou parc supérieur des Célestins. On la retrouve ensuite en Q, où elle traverse la rue avec une épaisseur de lm,20 ; et enfin en R et S, au sol d'une maison particulière. En outre, les fouilles exécutées sur les diverses sources des Célestins ont fait constater qu'au voisinage de ces sources, elle occupe une zone assez large, où son affleurement est masqué par des alluvions ou des remblais : il y a lieu de penser que, dans toute l'étendue de cette zone, elle a été démantelée jusqu'au niveau du sol de la grotte, soit par les érosions de l'Allier, soit plutôt par la main de l'homme. Au droit de la grotte, sa largeur totale serait de i3 mètres environ. Les veines ou croûtes parallèles qui constituent ce rocher sont de nature assez variable. Généralement elles se composent d'aragonite ou de calcite fibreuse et translucide, en fibres normales aux parois, qui sont légèrement ondulées et
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l'exclusion de tous les autres et captés dans une sorte de puisard. Pour arrêter les eaux douces provenant de l'Allier, qui affluaient abondamment à travers les roches pourries et désagrégées de la partie antérieure de la grotte, on éta-
blit, dans une large tranchée, un barrage en béton. Mais ce travail n'a pas pleinement réussi, car après son achèvement, l'alcalinité de la nouvelle source était encore infé-
rieure d'un dixième environ à celle de la source de la Vasque.
En avril 1870, les Nouveaux Célestins n° 2 débitaient journellement, sans charge sur les griffons, 15m3,62o d'eau à 16 degrés.
Rocher des Célestins. - Toutes les fouilles exécutées pour la recherche ou le captage des sources du groupe des Célestins ont été faites dans le massif rocheux désigné sous le nom de Rocher des Célestins, qui, par sa manière d'être exceptionnelle, a souvent eu le privilège d'exercer la sagacité des géologues. Ce rocher, bien qu'il ait été longtemps exploité en carrière comme pierre de construction, est encore visible sur une longueur de plus de 3oo mètres, depuis le point K, situé au pied du perré de la digue, jusqu'au point X, dans l'ancienne rue du Rempart. Dans ses parties les plus remarquables, il constitue une sorte de mur à peu près rectiligne, qui formait le soubassement du rempart de la ville et du couvent des Célestins et dont le pied était autrefois baigné par l'Allier ; il est aujourd'hui séparé de la rivière par une
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grand nombre de cloisons sensiblement verticales, qui son juxtaposées.
Au point K (Pl. IX, fig. 2) , - au point L, dans l'enclos suivant la ligne MN, dans la propriété Millet, Lardy, on voit ces laines rocheuses, plus ou moins ébréchées, s'éle-
mamelonnées; l'épaisseur de la veine ne dépasse pas alors 2 ou 3 centimètres. Dans les veines plus épaisses, la texture fibreuse s'efface et la masse devient plus compacte.
Ailleurs le dépôt calcaire est terreux et présente une texture confuse. Enfin, en quelques points, on a trouvé des poches irrégulières, remplies de pisolithes d'un calcaire
opalin, mélangé d'un peu de silice. Fréquemment on