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ET DES EN-VIRONS.
SOURCES MINÉRALES DE VICHY
Comme on avait presque la certitude de rencontrer la grande nappe atteinte, vers la profondeur de 90 mètres, par tous les forages exécutés antérieurement à Cusset, on n'attacha d'abord aucune importance aux deux petites nappes (n" 2 5 et 54) rencontrées aux profondeurs de 50m,90 et de 44",59. Le sondage fut poussé jusqu'à 65",27,
sur un diamètre de o",25, puis on mit en place un tube de retenue en tôle descendant jusqu'à ce niveau et l'on
coula du mortier de ciment autour de ce tube,
de
sorte que ces deux nappes ne communiquaient plus avec le trou de sonde. On reprit ensuite le forage sur un diamètre de Orn,1 2 et on le continua jusqu'à il im,6o, mais sans succès. A partir de 88",o2, la sonde était entrée dans les argiles rouges alternant avec quelques plaquettes de grès, argiles signalées partout ailleurs comme se trouvant au-dessous de la nappe d'eau minérale. On dut supposer que la couche de sable plus ou moins argileux constituant le gisement de cette nappe était représentée sur ce point par une marne ou une argile trop peu sableuse pour livrer passage à l'eau minérale. On arracha alors le tube de 0m,12, ce qui ne présenta pas grande difficulté, attendu que le ciment n'avait fait
prise que sur une faible hauteur à partir de l'orifice du sondage. Ce même tube de om,12, percé de trous dans sa partie inférieure sur une hauteur de 15 mètres, fut introduit de nouveau, jusqu'à la profondeur de 45 mètres seulement, et le trou fut remblayé jusqu'à ce niveau. Ce tube qui a été recoupé à im,5o en contre-bas du sol, porte à la
profondeur de 2o mètres une perruque en chanvre, sur laquelle on a coulé du mortier de ciment.
Ln premier tuyau d'ascension en fer creux, à section diminuée, ayant on',o4 de diamètre intérieur au gros bout
et 0",o27 au petit bout, fut introduit jusqu'à la profondeur de 40',20 ; son orifice est à orn,2o au-dessous du sol ;
l'espace annulaire compris entre ce tuyau et le tube de
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0m,1 2 est fermé au moyen d'une perruque en chanvre pla-
cée à i",5o de l'orifice de ce dernier et sur laquelle on a coulé du ciment. L'eau minérale bouillonnait dans ce tuyau d'ascension, mais elle ne s'élevait pas spontanément jusqu'à son orifice;
toutefois, en faisant agir sur ce tuyau une petite pompe, au moyen d'un raccord en caoutchouc, on déterminait la formation d'une émulsion de gaz et d'eau de plus en plus légère, qui s'écoulait par la pompe et qui continuait à jaillir avec une certaine force, pendant quelques minutes, lorsque ensuite on enlevait le tube en caoutchouc. On a réussi à obtenir un jaillissement continu au moyen
d'un deuxième tuyau d'ascension de o",oi2. de diamètre placé à l'intérieur du premier. Ce tuyau descend jusqu'à la profondeur de 2orn,2o ; il se termine vers le haut par
une partie recourbée en forme de siphon, dont l'orifice est i',o5 et le point le plus haut à 1",14 au-dessus du sol. Pour fermer l'orifice du tube de om,o27, on y a vissé un manchon qui est assemblé, au moyen d'un joint à brides, avec un autre manchon que porte le tube de o",o 12. Le 24 janvier 188o, la source débitait dans ces condi-
tions 2',45 par minute, soit 5m3,528 par 24 heures, à la température de 14°,5, la pression barométrique étant de 747 millimètres.
Le sol voisin de la source Lafayette est à l'altitude de 276m,88. Source d'H auterive.
11 paraît avoir existé de tout temps, près d'Hauterive, sur la rive gauche de l'Allier, à 5 ou 6 kilomètres au sud de Vichy, des sources minérales gazeuses froides. Deux d'entre elles, comme on l'a vu plus haut (p. 5o4), étaient déjà em-
ployées en 1778. Elles étaient situées à quelques mètres au Nord du point où l'on a plus tard exécuté le sondage. Vers 184o, elles étaient l'objet d'une exploitation restreinte,