Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 59]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

ROCHES.

comme pierre de construction ont été analysés par M. D tirandCl ay e, au laboratoire de l'École des ponts et chaussées. L'attaque avait lieu par l'acide chlorhydrique, et c'est seulement dans le grès houiller de Saint-Étienne qu'on a trouvé une forte proportion d'argilite.

JAPON. - Les kaolins employés au Japon pour la fabrication de la porcelaine ont été étudiés par le D' II. W u r tz (i) qui donne en même temps quelques renseignements sur leurs gisements. À Variété Tsuji-chuchi, la plus estimée parmi celles que fournit le gîte d'Idzumiyama; elle est en masses d'un blanc terreux, très cohérentes, poreuses, grenues, happant à la langue. B Est une des nombreuses variétés analogues à la précédente; elle est dite Shiro-chuchi. C Kaolin dit Kudaru-yama-chuchi, le seul qui paraisse former une espèce bien distincte, riche en alumine, pour laquelle M. Wurtz, propose le nom de kuclariijamile. Cette matière est d'un blanc pur, légère, onctueusei, au microscope elle paraît formée de petits grains amorphes transparents; dans l'eau, elle se délite spontanément. C' La même, abstraction faite de la silice libre et autres substances qui pàraissent accidentelles.

A Grès houiller de Saint-Étienne (Loire). Il est assez dur, blanc-grisâtre, et noircit à l'air. B Grès rouge siliceux de Belval (Vosges). C Grès vosgien de la carrière de la Madeleine, à Saint-Dié (Vosges); il est siliceux, dur et rosâtre. D. Grès bigarré de Merviller (Meurthe-et-Moselle); il est assez dur, blanc mélangé de rouge, à grains fins. E Grès bigarré d'Epinal (Vosges); il est micacé, blanc-jaunâtre ou rose, à grains fins.

.F Grès bigarré de Lodève (Hérault); il est siliceux, tendre, durcissant à l'air, blanchâtre, poreux, à grains très lins. RÈSIDU INSOLUBLE

MATIÈRES SOLUBLES

dans les acides.

dans les acides.

Parties Parties sableuses. mgileuses

7,80 95,10 97,85 96,75 96,60 98,05

85,35

F003 2,10 2,60

0.65 0,60

1,35 1,75 0,15

MgO

0,50 0,15 0,50 0,30

0,50 0,45 0,05 0,10 0,10 0,10

0,05 0,20

À

Perte

CaO

au feu, etc.

3.75 1,70 0 95 1,50 1.50 0,60

li

Somme. C'

100,00 100,00 100,00 100,00 100.00

SiO,

AI,03

78,18 77,68 49,93 47,95

15,70 15,19 38,74 40,82

0.66 0,89 1.58

MnO

MgO

CaO

traces

0,10 0.10

0;15

0,01

0,21

11

1,67

Na0

KO

HO

Somme.

-1,74

0,55

1,47 1,44 1,77

0,51 0,44

2,52 3,33

09,45 99,33 09,95 100,00

7,61 7,79

ÉVRY. - Le laboratoire de l'École des ponts et chaussées a analysé l'argile associée aux bancs de meulières de la Brie, qui sont exploi-

tées sur une grande échelle à Évry par M. Decauville. Cette

tem

argile (I, Il) se montre riche en oxyde de fer, et de plus certains échantillons contiennent jusqu'à 3 p. 100 d'oxyde de manganèse.

Roches argileuses.

SiO,

r e.u.,

A1,03

mrpto

CaO

((1g0

1,50

3,10 1,10

0,90 1,20

---

Kaolin. LA TOLFA.

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Le kaolin se rencontre près de Rome, en divers

1

points des montagnes de la Tolfa où il résulte de la décomposition sente, des trachytes. Il est plus particulièrement exploité prés du village de la Blanca, ainsi nommé à cause de la couleur blanche

41,10 45,70

21,10 24,20

11.40 13,70

traces ces

Perte

Somme.

20,60 11,10

100,00 100,00

au feu.

JURA. Une argile rouge recueillie par M. Par and ler et paraissant former des filons dans l'oolithe jurassique inférieure de Mesnay (Jura), a présenté la composition suivante

du sol. Le kaolin est d'un blanc pur, tantôt finement farineux, enctueux et presque exempt de potasse, tantôt plus ou moins grenu et d'une qualité moins réfractaire; ces différences paraissent dues

SIO,

à. une décomposition plus ou moins complète du trachyte. Au voisinage de filons ferrugineux qui le traversent, le kaolin est fortement coloré par de l'oxyde de fer, ce qui lui enlève toute valeur industrielle (i).

A1,0,

,

Fe20,

,

CaO

MgO

1

,

Perte au feu, etc.

Somme.

14,40

100,00

SOMME. - Deux terres à briques, exploitées dans le terrain dilu'

(1) Ponzi La Tileia- Romana et la Toffil. Are. dei ',Wei [3', 1. (Extrait par M. de Cossign y).

Ont t été analysées par M. D ur an d-Claye, au laboratoire e l'École des ponts et chaussées. A provient du gisement bien (1) American Chemist, 1877. (Extrait

LL

par M. de Cossiga y.)