Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
ROCHES MÉTALLIFÈRES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
14 0
NATURE DU MINERAI.
TERRAINS. f
T. moderne
Amas de minerai d'alluvion (Luxem-
T. quaternaire
bourg). Couches de limonite en plaquettes (Campine). . . Couches de limonite (Groenendael). Amas de limonite (Tournai). . . Etage du calcaire Limonites hématites (Luxembourg).
Système scaldisien . T. tertiaire. 5 Système diestien Système bruxellien . T. crétacé.. Systhm9 aachénien . T.
urassique. .
Couches de limonite concrétionnée (Campins). Couche de limonite géoclique (Hainaut).
. .
syst.e Longwy. .
.
.
141
fer chromé. Un fort électro-aimant n'a séparé que 2 p. 100 environ de grains attirables. L'acide nitrique bouillant dissout 26,3 centièmes de la météorite, et la composition de la partie attaquée est voisine de celle de l'anorthite. D'après M. D au b r é e, cette météorite se rapproche de celle de
Juvénas ; elle se rapproche également des roches qui servent de gangue à la pyrrhotine de Bamle en Norwége, ainsi que de certaines laves de l'Islande.
bathoÉtage de la limonien
nite oolithique de Minette (Musson et Halanzy). Mont-St-Martin Lits et rognons de fer carbonaté lithoïde. j Terrain houiller T. Amas ou filons de limonite. erl a onifère I Calcaire carbonifère . . Système des psammites du 'Condroz Oligiste oolithique (Namur et Liège). Système condrusien. . T. devonien. Syst. du calcaire eifelien ' Amas ou filons de limonite. Syst. quartzo-schisteux eifelien. fi-
Oligiste manganésifère , lamelleux,
breux ou terreux (Liège et Luxem-
Terrains sHurien et cambrien I
bourg).
INDIANA.
appartient à la variété pisolithique; elle s'écrase facilement entre les doigts, en donnant une poudre légère et de petits globules, souvent parfaitement sphériques. Sa densité est 3,55. La. partie minérale pierreuse, traitée par l'acide chlorhydrique, donne 117,80 p. 100 de partie soluble A et 52,20 p. 100 de partie insoluble B.
Météorites. A
Un fer regardé comme météorique, qui provenait
MADisoN.
du comté de Madison (Caroline du Nord), a été analysé par M. B.-S. Bur ton (t). Sa densité était 7,46. A sa surface, les figures de
Widmannstâtt étaient à peine visibles; mais on distinguait de pe-
tites gouttes de chlorure de fer. La dissolution avait lieu dans l'acide chlorhydrique, sans dégagement d'hydrogène sulfuré, et le résidu, qui était très-faible, contenait un peu de silice, de fer, de chrome et de nickel. Fe
Ni
Co
l'IJ
Cu
Résidu.
Somme.
94,24
5,17
0,37
0,14
traces
0,15
100,07
TEILLEUL.
M. D au brée (2) a étudié une météorite tombée le
14 juillet i845 au Teilleul (Manche). Elle était enveloppée d'une croûte d'un noir brillant qui, en lames minces, était vitreuse et verdâtre.
Cette météorite avait seulement une densité de 3,235. Sa cassure bréchiforme, semblable à celle d'un tuf volcanique, faisait voir des grains verdâtres ou blancs dans une pâte gris-clair. L'étude microscopique a permis d'y reconnaître de l'anorthite, de l'enstatite, du cliallage, du péridot, des grains de fer nickelé, de pyrrhotine et de Jahresberieht der Chenils fiir 1876, 1317. Assoc. scient. de France, 1879, Bulletin n° 596.
La météorite tombée le 21 décembre 1876 à Roches-
ter (Indiana) a été analysée par M. Lawrence Smith (i). Elle
Sie,
FeO
Al203
CaO
71g0
31,55 57,81
27,75 11.01
traces
traces
0,23
5,31
36,38 24,97
Cr°
-
Na0
somme.
0.46 0,81
100,30
99,4.
L'analyse des globules sphériques conduit à peu près au même résultat, et le fer nickelifère se compose de 94,49 de fer, 4,12 de nickel et 0,51 de chrême.
Quant à la composition minéralogique de cette météorite. M. La wrence Smith indique : bronzite, 46,00; péridot, 4t,00; fer nickelifère, 10,00; troïlite, 3,00; et fer chromé, 0,15. Missouni. M. Lawrence Smith (2) donne aussi l'analyse de la météorite tombée le 3 janvier 1877 à Warrenton (Missouri). Cette météorite n'a d'analogie qu'avec celle qui tomba à Ornans le II juillet 1868. La croûte qui l'entoure est très épaisse et noire. L'intérieur de la pierre est d'une couleur uniforme de cendre très noire; elle est douce au toucher et très friable. Elle ne renferme qu'une très petite quantité de matière métallique. Sa densité est 3,47.
La partie minérale pierreuse, traitée par l'acide chlorhydrique, laisse seulement 19,60 de résidu B, la partie soluble A étant de 80,40. Ces deux parties étant analysées ont donné Annales de chimie el de physique, [5], XIII, 1878. Amincies de chimie et de physique, [5], XIII, 1878.