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REVUE DE GÉOLOGIE.
et dans l'elvan. Le minerai d'étain, associé au quartz et à de petites quantités d'autres -minéraux, forme des veinules, plus ou moins parallèles, qui souvent s'anastomosent. Dans le kif las, la roche voisine de l'amas est souvent changée en schiste à tourmaline; dans le granite, les murs du gîte, et souvent toute la masse du granite,
sont changés en greisen et en schorl-rock. A Carclaze, Porthose du granite a été changé en kaolin, qui forme maintenant l'objet principal de l'exploitation. A Carrigan, le gîte, n'adhère à la roche encaissante que d'un côté, l'autre étant formé par une salebande d'argile avec cristaux brisés de cassitérite, d'où l'auteur infère qu'il y a eu déplacement des parois depuis le dépôt du minerai d'étain. Parmi les amas de l'elvan, le plus intéressant est celui de la mine 'l'erras, où l'on trouve une série de cavités provenant de la disparition de l'orthose et occupées aujourd'hui par du schorl et U11 peu de cassitérite.
Granite au contact de la diorite. ILMENAU. La diorite labradorique d'Ilmenau, dont la composition a été donnée précédemment, est traversée par des filons de granite et, près du contact, M. E. E. Schm id (i) a observé, sur environ i millimètre d'épaisseur, une roche aphanitique gris-verdâtre, puis des taches rougeâtres et jaune-brunâtre, et enfin un mélange à gros grains contenant de l'épidote verte, du grenat brun, ainsi que du feldspath péricline blanchâtre.
Grunsteln au contact de diverses roches. OLONEZ
Le métamorphisme que les grunsteins exercent au contact de diverses roches a été étudié au microscope par M. Inostr a n ze ff (2) qui a dressé en même temps une carte géologique d'une partie du gouvernement d'Olonez dans lequel il les a observés. Les roches désignées ici sous le nom général de grunstein appartiennent à la diorite, à la diorite chloritée, à la diorite micacée, à la diorite épidotée, à la diorite talqueuse, ainsi qu'a des roches à base de chlorite, de talc, de mica, d'acti note, d'épidote et à leurs variétés. Quant aux roches s'observant à leur contact, ce sont : la dolomie, le calcaire, le quarzite, le schiste argileux. D'après M. I ri ostranzeff, lorsque la diorite est au contact de
la dolomie ou du calcaire, on y distingue de petits grains brunnoirâtres et des concrétions qui présentent du fer oxydulé, du fer oligiste et hématite, de l'actinote, de Panorthose, de la chloJahresbericht der Ghenzie für 1876, 1282. Studien über melamorphosirte Gesleine in Gouvernement Won., 1879.
MODIFICATIONS DES ROGUES.
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rite, de l'épidote et de l'argile. Généralement, il y a une petite zone de dolomie, et de la tourmaline a été observée dans le calcaire. Lorsque la diorite est au contact du quartzite, elle devient amygdaloïde, et ce dernier prend une structure poreuse. Dans la quarzite poreux, il y a de la dolomie, un peu de calcite, de l'actinote, de la chlorite, du talc, de l'oxyde de fer. Si le quarzite est complètement enveloppé par la diorite, on y reconnaît des fissures qui ont été remplies par de la dolomie; et, sur les bords des fragments, il s'est formé de l'épidote et du quartz. Lorsque la diorite est au contact du schiste argileux, ce dernier s'est changé en une roche avec parties argileuses et anorthosées, qui contient aussi un peu d'hornblende, de mica ferro-magnésien, de chlorite et des microlites de quartz. Enfin, M. In o str an zeff fait la remarque générale que toutes ces roches de contact sont riches en minéraux à base de fer.
Minéraux développés postérieurement dans le trachyte. Le trachyte du Capucin, au Mont-Dore, présente LE CAPUCIN. des associations de minéraux qui ont été étudiées par MM. Des Cl oizeaux et Gonnar d. Ces minéraux se sont formés postérieurement à la consolidation du trachyte et dans les cavités qu'ils tapissent, ils semblent résulter d'une sublimation. Signalons le tridymite, Phypersthène, la Breislakite, l'orthose, l'oligoclase, le zircon rose, quelquefois le grenat, la magnétite et fréquemment la cordiérite. Ce dernier minéral, en particulier, se montre en veines d'une couleur bleu foncé, qui sont injectées dans le trachyte.
Métamorphisme général. Calcaire cristallin. FINSTERAARHORN. M. Baltzer (1) a étudié des gisements de marbre situés sur le bord septentrional du massif du Finsteraarhorn. En général, le marbre se trouve à la pointe des coins de calcaire jurassique enclavés dans le gneiss. Comme on l'a reconnu depuis longtemps, la transformation en marbre n'est pas due, dans ce cas, au contact d'une roche éruptive; on peut même l'observer dans des parties de calcaire très éloignées du gneiss. D'un autre côté, le métamorphisme n'a pas été assez énergique pour que des minéraux silicates se soient développés vers le contact du gneiss, ainsi qu'on le constate dans les calcaires cristallins des Pyrénées, des Vosges, de la Norwége (2). La transformation en marbre des calcaires du (I) Neues Jahrb., 1878, 673.
(2) Delesse, Etudes sur le métamorphisme des roches.