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MINES DE L'ARCHIPEL DES PÉROË
centaines de mille, rangés aile à aile sur les différentes assises de basalte de la falaise et sur les rochers et récifs qui bordent la côte. La chasse de ces oiseaux avec des filets est l'une des occupations des Féroens.
SECONDE PARTIE.
ttude de la partie centrale de l'île de Sudéroé.
ILES DE SUDEROE ET DE NAALSOE.
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montagne de Tuenfield ou Kalhôjen au sud, à 57o mètres environ d'altitude (n° 10 de la carte, Pl. III, fig. 24); c'est le point le plus élevé de He où nous connaissions du charbon. Au nord, le dernier témoin connu par nous de cette couche est auprès de la pointe de Fjeldstangen, à peu de distance au nord de Qualbô Eidet. La couche n'a pas évidemment une régularité complète ; elle a toutefois, comme allure générale, la direction moyenne Nord magnétique 45° Ouest., et comme inclinaison 6' envi-
ron au Nord magnétique 45° Est. On peut admettre qu'elle va s'enfoncer au-dessous du niveau de la mer en suivant Nous avons dit précédemment que la plus grande partie de la richesse en charbon de l'île de Sudéroê était formée par le bassin de la vallée de Trangjisvaag. Vallée de Trangjisuaag. - Cette vallée s'étend de l'est à l'ouest sur une étendue de 5 kilomètres environ, depuis la pointe de Seiertangen à l'ouest jusqu'au commencement du fjord de Trangjisvaag à l'est. Elle se prolonge de 5 kilomètres vers l'est jusqu'à la pointe de Narvatangen, au nord du fjord de Trangjisvaag, et de 3 à 4 kilomètres également
à l'est, au sud du fjord. On trouve le charbon sur le versant nord et sur le versant sud de cette importante vallée. Il résulte des longues
et pénibles excursions faites par nous et de nos études persévérantes que le charbon du versant nord et celui du versant sud viennent d'une seule et même couche, et sont les témoins restés d'une couche d'une étendue considérable qui couvrait à l'origine toute la partie centrale de l'île depuis, au sud, une ligne passant par Famoyens Bygt
à l'ouest et Grandetangen à l'est jusqu'à la pointe de Fjeldstangen, près de Qualbo au nord. La plus grande partie de cette couche a été détruite et enlevée lors de la formation des différentes vallées d'érosion qui se sont produites, notamment de la vallée de Trangjisvaag. Nous connaissons un témoin de cette couche, resté au sommet de la
une ligne à peu près droite passant par Frôdebônipen, Quanhave Bund et à peu près Qualbô, près de la pointe de Feldstangen. La direction de la couche dans la partie Est
est un peu plus rapprochée du nord que la direction moyenne. La couche dans la partie ouest semble s'être un peu plus infléchie vers ouest. Il y a évidemment Un certain nombre de points où des accidents se sont produits et où il y a des différences considérables comme direction, quelquefois même des pendages en sens contraire du pendage général.
Il fallait établir nettement cette disposition d'ensemble du gisement carbonifère de Sucléroe pour bien se rendre compte de la richesse possible de cette île. Disons immédiatement qu'il existe probablement dans le bassin de Trangjisvaag une seconde couche inférieure à la grande couche; cette couche n'a été signalée que sur quelques points, et elle est de peu d'importance dans ces points. Examen de détail. - Passons maintenant en revue, aussi rapidement que possible, les deux parties sud et nord de la vallée de Trangjisvaag 1° Versant méridional de la vallée de Trangjisvaag.
En
partant de l'extrémité du fjord et montant pendant une heure environ, en se dirigeant sensiblement vers le sud, on
arrive, 5o mètres au-dessous du col d'Ornaskar, à l'at-