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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBON NE-LES-BAINS.
HISTOIRE DES SOURCES.
presque pur qui se dégage en abondance à l'émergence des sources. Revenant -ensuite par d'autres cassures à la surface des
NOTICE
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grès bigarrés dans le voisinage du puisard romain, l'eau minérale s'épanche en nappe dans les zones perméables situées au contact des grès bigarrés .et des argiles bariolées. Retenue par l'imperméabilité de ces dernières, l'eau ne parvient à la surface du sol que par les sondages et par une ou plusieurs cheminées qu'elle a percées dans les argiles en les délayant progressivement, en les remplaçant par des sables et des graviers, et en enlevant les parties terreuses. En s'élevant dans ces cheminées, elle rencontre quellues zones moins imperméables que le reste de la masse et s'y étend pour aller rejoindre ceux des sondages qui ne descendent pas plus bas. Enfin, en continuant son ascension par les cheminées naturelles, une partie des eaux s'élève jusqu'aux bancs perméables placés à la base des alluvions modernes, sous le béton romain, traverse les orifices réservés dans cette maçonnerie, reçoit des infiltra-
tions d'eaux douces froides et alimente ainsi les sources romaines. Tous les phénomènes que présente le régime des sources de ,Bourbonne nous paraissent complètement expliqués par cette théorie des sources. (La suite _à la prochaine livraison.)
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SUR LES
TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE - LES - BAINS Par M. F. RIGAUD, ingénieur des mines.
(Suite et fin.)
HISTOIRE DES SOURCES.
Lors des travaux exécutés à la fin de Silex taillés. 1874 au puisard romain, en vue de la préparation du sondage n° 13, nous avons dû curer profondément cette tour en maçonnerie pour y fixer la caisse de sondage. A 6 mètres environ au-dessous du niveau général du sol, nous avons trouvé des éclats de silex dus certainement au travail de l'homme, mélangés au sable retiré de l'excavation.
Le nombre de ces fragments était de trois seulement pour une surface fouillée de moins de 4 mètres carrés; ils avaient des longueurs de 2, 4 et 6 centimètres. Leur forme
générale était légèrement curviligne et leur section un triangle ayant ses deux petits côtés légèrement bombés en dehors, tandis que la face intérieure était un peu creusée. C'était bien là "la figure des éclats arrachés d'un bloc- de
silex par pression, suivant le procédé qui paraît avoir servi à fabriquer la majeure partie des haches de l'âge de la pierre taillée.
Ces silex présentaient comme caractère particulier un léger enduit jaune formé par une mince pellicule de pyrite de fer.
Tom xvît, 1880. 5e livraison.