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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNELESBAINS.
et il a fallu, dès'les premiers essais, créer :un canal d'écoulement, dirigé vers la rivière d'Apance. Il est probable
que l'enlèvement des premières terres n'a pas changé beaucoup l'état de:, .choses, et que l'on a continué progressivement les excavations, en même temps que les travaux nécessaires à l'écoulement des eaux. Les Romains ont poussé l'opération jusqu'au moment où l'enlèvement des alluvions, poursuivi jusqu'à 6,5o de profondeur, eut misù découvert les couches argileuses en place, et montré une source bien définie, émergeant sur un espace de quelques mètres carrés, avec un puissant débit. On déposa alors une couche de béton sur le fond de la fouille, qb la soutenant par des pilotis au-dessus des sables de la source, et .en réservant une seule ouverture de i ou s mètres carrés pour le passage des eaux thermales. On commença, sans doute, à ce moment, la construction de l'aqueduc définitif, en donnant à son radier, à l'amont, le
niveau de la partie supérieure de ce béton, et en le prolongeant assez loin pour qu'il me fut pas habituellemem rempli 'par les eaux de l'Apance. Cetaqueduc a été recoupé lors des travaux'cle 1869, à 85o mètres en aval du puisard romain. La cote 'de son radier en ce point est de 249 mè-
MSTOIRE DES SOURCES.
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soin nécessaire : nous supposons qu'il doit déboucher dans la rivière à l'aval du barrage dit « le Battant-d'Écorce. »
Après avoir mis à découvert la source principale, et limité .son orifice par l'ouverture ménagée dans le béton, les Romains ont entouré ce trou d'une maçonnerie en forme
depuits. Ils ont construit ainsi le puisard romain. C'est une tour rectangulaire, dressée verticalement autour du trou du béton, et ayant à l'intérieur, 2.',5o et 5 mètres de cotés. Pour assurer l'étanchéité, les parois étaient composées de deux nr.:.s en pierre de taille blanche, séparés par une zone de béton fin, et pour éviter les effets de la perméabilité du grès du pays, les constructeurs allaient chercher leur pierre dans les carrières de la grande oolithe, à Chalvraines, localité située à 5o kilomètres environ, au nord de Bourbonne tour du puisard était destinée à forcer l'eau minérale à s'élever assez haut pour être ensuite utilisable sans. pareils élévatoires, élévatoires, et pour qu'elle pût se distribuer sous l'influence de la pesanteur seule dans les piscines à créer sur le béton autour de .cette source. Mais il est probable que la construction de la tour ne donna 'pas-aux ingénieurs du temps les résultats qu'ils en attendaient. Refoulée par
sard romain jusqu'à son extrémité libre. A en juger par l'état .des travaux romains que nous ,avons visités, cet
cet excès de pression dans les niveaux perméables, audessous du béton, l'eau thermale dut perdre beaucoup de son débit en ce point, et s'écouler en plus grande abondance par les .autres lieux d'émergence antérieurement visibles, et sans doute par de nouveaux,orifices, sans cependant s'écarter de la région occupée par le marais thermal précédemment reconnu. Pour compléter le captage, il fallut prolonger le bétonen même temps que les terras-
aqueduc doit encore exister sur presque -toute sa longueur. Nous avons cherché,àareconnaître sa présence, au lieu ou doit couper le cours de l'Apance, au moyen de tiges de sonde enfoncées dans le sol, .mais 'sans succès : il est vrai que nous n'avons pas pu faire cette recherche avec tout le
sements, et occuper successivement toute la zone d'émergence des sources. La stabilité du béton exigeant un soussol d'une certaine solidité, les fouilles descendirent jusqu'à près de 10 mètres de profondeur au lieu occupé aujourd'hui par les pompes militaires. Encore fut-on obligé de
tres, soit rm7.5 plus bas que le radier de l'aqueduc moderne. Pour qu'il débouche dans la rivière dans les mêmes conditions 'que le nôtre, c'est-à-dire pour que son radier soit au-niveau-des basses eaux, il faut qu'il se prolonge encore à s kilomètres à peu près .en aval, ce qui lui assignerait une longueur totale de 5 kilomètres depuis le pui-