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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
x
Fontaine-Chaude 106
Puisard-Romain
Sources militaires .
.
.
.
' Totaux
,91 x
43 .,99 x
16
J 14
206°,62 impure
HISTOIRE DES SOURCES.
ai ,44 eau pure. 83 36
SOURCES.
.15
Fontaine-Chaude. . Puisard-Romain. Sources militaires.
,23
170"',82 eau pure.
Totaux .et moyennes.
Bien que les données soient peu exactes, puisqu'elles supposent une température exagérée de 62° réaumur pour les sources thermales, et pour l'eau douce une température de 50 réaumur, sensiblement inférieure à la moyenne annuelle du pays, qui est environ de 8° réaumur ou ne centigrades, le résultat définitif se trouve très voisin de la réalité. Nous allons le retrouver par un raisonnement différent, basé sur les expériences modernes. Il est probable que l'eau minérale fournie par la Fontaine chaude à la haute température de 5o° réaumur rele-
vée par de Varaigne, ou 6o° et demi centigrades, était à peu près pure et telle qu'on l'a trouvée en 1862; le débit doit donc en être admis sans réduction dans le tableau.
Pour le puisard civil, on a eu l'occasion d'y constater la température de 44° pendant les expériences de jaugeage par épuisement, faites en 1859. La salure du liquide était alors réduite à 5°,4o au lieu de 7g,-40, accusant ainsi une venue d'eau douce de 57 p. ioo, qui réduit à 78 mètres cubes les lo6me,91 mesurés par de Varaigne. ,Quant aux sources militaires, les essais faits dans ces dernières années ont retrouvé la température de 49° avec une diminution de 5 pour 100 sur la salure normale de 71,40.
Nous pouvons donc corriger maintenant les chiffres de Varaigne, et nous aurons
. .
de
TEMPÉRATURE.
DÉBITS OBSERVÉS.
EAU PURE.
deg. centig.
mètres cubes.
mètres cubes. 55,72
62 1/2 44 49
55,72 106,91
43,99
78,00 37,39
206,6'2
171;11
Ce résultat se trouve fort peu différent de celui auquel parvenait de Varaigne : il représente la quantité d'eaux disponibles à son époque ; mais on ignore quelle quantité on pouvait tirer du puisard, chaque jour, au moyen de la .chaîne à godets.
Les travaux d'épuisement et l'extraction journalière aux bains du comte d'Avaux ayant fait diminuer beaucoup le débit de la Fontaine chaude et le trop plein du bain Patrice.,
l'ingénieur Lebrun, chargé des travaux de l'hôpital militaire, s'occupa de curer cette dernière et d'en rechercher l'origine pour en augmenter le débit. Il trouva qu'elle provenait de deux tuyaux en plomb, aboutissant au radier d'une ancienne galerie, et fit dégager complètement ces orifices : celui de l'est reçut le nom de Source n° i ou des Étuves ; celui de l'ouest fut appelé Source n° 2 ou Patrice. C'est cette dernière que nous avons conservée par un tuyau noyé dans la paroi est du puisard militaire. Le produit des deux tubages fut réuni dans une petite galerie, débouchant au fond d'un puisard en pierres de taille. Une corde à noeuds servit d'appareil élévatoire. Lebrun ne rédigea qu'en 1808 son mémoire sur les travaux qu'il avait fait exécuter. Il crut avoir constaté que la
quantité d'eau, que pouvaient journellement aspirer ses appareils, avait diminué d'une manière sensible depuis 1784, et attribua cet effet à des fuites qui permettaient à ces eaux de s'épancher dans les terrains environnants. Il trouvait que les filets d'eau minérale sortant à la surface du sol étaient devenus beaucoup plus nombreux ; mais