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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
HISTOIRE DES SOURCES.
tout leur parcours, et les plus gros d'entre eux (sondages 10 et 15), qui ont o, io5 de diamètre, auront leur embouchure complètement noyée. On évitera ainsi la corrosion du cuivre par l'air humide que le courant d'eau minérale aurait entraîné à sa suite sans cette précaution. Noyés d'abord dans la maçonnerie sur une longueur de on,7o et cimentés dans les parois des têtes de sondages, les tuyaux, à leur soriie, sont fixés à des robinets-vannes en bronze, prolongés ensuite par les conduites. Le robinet-vanne a pour but de mettre le sondage en charge en cas de besoin, par exemple en cas de réparation à faire à une conduite. Mais il porte, en outre, un robinet latéral de om,o5 de diamètre, placé entre la vanne et le
ténue, et le courant ascendant les entraînera jusqu'à la tuyauterie. Ils s'y déposeraient, si la fermeture de la vanne et l'ouverture du robinet de jauge ne permettaient
sondage (PI. VIII, f.q. 4). Habituellement fermé, cet orifice
peut être utilement ouvert dans deux cas, pour les curages et pour les jaugeages. Les curages sont nécessaires pour faire disparaître les quantités considérables de sables siliceux qui s'amassent peu à peu au fond des trous de sonde, amenés par les eaux thermales. Leur amoncellement successif rend le passage de l'eau de plus en plus difficile, et leur hauteur maxima arriverait à atteindre ou à dépasser les fenêtres les
plus élevées percées dans le tubage, peut-être même 'a remplir toute la colonne. Il est nécessaire, de temps en temps, de remédier à cet état de choses pour maintenir le débit normal des sources. Il y a deux catégories de curages à effectuer. Les premiers seront annuels et se borneront à agiter les dépôts du
fond au moyen d'un poids assez lourd suspendit à une forte cordelette. Nous savons qu'il suffit de produire un faible mouvement de piston dans le tubage pour déterminer de fortes oscillations dans la colonne des eaux ascendantes. Le poids servira de piston, et les brusques soubresauts du courant d'eau minérale entraîneront une grande quantité de, sables. La majeure partie de ceux-ci est très
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de les déverser immédiatement dans le caniveau des gale-, ries.
Des curages à la sonde seront nécessaires, à des intervalles assez longs, pour ramener directement à la surface
la partie la plus grossière des matières étrangères. La manoeuvre de la vanne et du robinet de jauge permettra, comme dans le cas précédent, de se débarrasser des eaux sales que produira l'opération. Il sera toujours précieux de pouvoir vérifier le débit de chaque sondage. Cette mesure fera connaître les accidents qui les auraient affectés isolément, et permettra de juger de l'opportunité et de l'efficacité des curages. Les jaugeages les plus soignés n'avaient pu jusqu'ici être effectués avec précision. Lors des essais par épuisement, le régime et le nombre des sources étaient fort diffé-
rents de ce qu'ils sont aujourd'hui :
sorte que les résultats obtenus n'ont plus qu'un intérêt historique. De de
plus ces expériences étaient loin d'être parfaites par ellesmêmes. Nous savons en effet que le moindre effort d'aspiration exercé sur la colonne ascendante, produit pour la
source des variations de régime considérables et assez durables : ces mouvements oscillatoires sont fort inégaux et affectent le sondage n" 12, plus qu'aucun des autres. Il faut un temps fort long pour amener le régime constant
au niveau d'épuisement choisi, et cette durée n'est pas compatible avec une expérience, pas plus que la parfaite régularité de la marche de toutes les pompes. Aujourd'hui, nous n'avons plus à craindre ces incertitudes. Pour faire un bon jaugeage, il suffit de fermer toutes
les vannes en ouvrant tous les robinets, puis d'attendre deux ou trois jours que le régime fixe soit rétabli. La charge est très faible au-dessus de chaque niveau de prise