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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOUBRONNE-LES-BAINS.
SONDAGES.
choisi. Aussitôt après ces décombres, le sondage a rencontré les argiles bariolées et ne les a plus quittées. Il a commencé à donner de l'eau thermale vers la profondeur de 4 mètres, à une température de 64°; le débit s'accroissait au fur et à, mesure de l'approfondissement. Comme ou ne l'avait pas tubé, on l'a rebouché avec de l'argile jusqu'à reprise ultérieure. Le n° 7 a été entrepris à peu de distance du puisard mi,litaire dans la cour des officiers : il n'a trouvé que des débris remaniés et de la glaise grise jusqu'à une profondeur de 8 mètres ; il a rencontré alors une couche épaisse de béton et on l'a arrêté aussitôt pour le reprendre ensuite plus tard.
que l'épaisseur des bancs à traverser suffisait pour protéger
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Conséquence des explorations. -L' ensemble' des travaux précités montre que la vallée de Borne a pour sol une certaine épaisseur de terrains rapportés reposant sur les argiles bariolées. Les sondages i et 6 justifient les prévisions. de M. Drouot : les eaux thermales ont leur origine audessous des argiles bariolées ou dans les zones sableuses cfiii alternent avec des argiles en formant la transition entre ce terrain et les bancs de grès. M. Drouot a tiré beaucoup d'autres conséquences de ses recherches : il croyait, notamment, que les chances. de fort débit iraient en augmentant en s'éloignant du puisard romain dans la direction de l'ouest : les sondages ultérienrs. ont contredit cette opinion comme nous aurons occasion de le voir. Mais l'hypothèse justifiée d'une nappe d'eau thermale circulant vers la surface des grès bigarrés a amené M. Droiml à demander un périmètre de protection pour empêcher tout propriétaire de chercher à atteindre l'eau thermale par des sondages. M. Drouot désirait que les limites fussent assez reculées vers l'ouest, dans la direction d'où lui paraissaient provenir les eaux souterraines. Tout en accordant le périmètre par décret du 51 mai 1859,1'administration a. pensé
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les sources contre les sondages, et qu'il était nécessaire seulement de se prémunir contre des fouilles peu profondes qui recueilleraient les eaux minérales superficielles extrar
vasées, comme autrefois le puits Mayran. Le périmètre a été limité, par suite, à la surface occupée par les terrains d'alluvion ou de remaniement autour des deux établisse7. ments, jusqu'à une centaine de mètres de chacun d'eux en amont et en aval.
,.Augmentation du débit. - En admettant une nappe d'eau minérale continue, entravée dans sa marche par diverses résistances, l'augmentation du débit ne pouvait être obtenue, suivant M. Drouot, que par l'accroissement du nombre et des diamètres des orifices offerts à son ascension ; il fallait donc forer de nouveaux sondages. Ce travail a commencé ,pendant l'année 1858 et continué ensuite à diverses re-
prises jusqu'au dernier, exécuté en 1875. Nous allons passer en revue l'exécution de chaque sondage et les résultats obtenus.
einnque le sondage n° 15 soit de beaucoup postérieur à tous les autres, et qu'il ait été exécuté au milieu des travaux d'abaissement des niveaux d'émergence, la connexité des sujets nous l'a fait placer après la description des travaux militaires, ce qui a plus d'importance que la succession précise des dates. § 2.
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Sondages.
Sondage n° 7 L'hôpital militaire n'ayant que des sources insignifiantes, M. Drouot crut pouvoir égaliser la situation en le dotant de quelques sondages. On commença par rouvrir le sondage n° 7 . Au mois de mai 1857, il avait été entamé seulement.. jusqu'au béton: romain, avec des outils de om,o7 de diamètre, pendant les recherches de M. II),:ouot.. Le médecin en chef de l'hôpital