Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
462
TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LESBAINS,
reconnaître un mouvement d'eau souterrain comme celui, que nous avons cité pour le n° 7, et à titre aussi peuijus, tifié.
_Aucune expérience n'avait été faite pour jauger le sondage avant le tubage : mais on avait quelques données fournies par les observations du débit du trop-plein du,
puisard militaire. Celui-ci s'élevait à Io litres en 7 secondes, soit 5ome,8o par jour, avant le commencement des
travaux de forage. Lors de la venue d'eau constatée à la profondeur de 51'°,66, le trop-plein du puisard ne mit plus que il secondes à remplir le seau de so litres, ce qui fixait le débit à 78",5o : augmentation 4o mètres cubes. Aucun: accroissement ne fut signalé jusqu'à la profondeur de 4
tres, puis, à la fin du forage, on trouva 91 mètres cubes,, ce qui semblait indiquer une nouvelle venue de 12. à 15 nee, tres cubes, supérieure encore au débit fourni quelques joursf,,
plus tard par le tubage définitif, qui fit retomber aussiOt, le débit du puisard au chiffre primitif. Il résulte de ces données que les lanternes étaient mal, placées : il aurait fallu augmenter les ouvertures tout à fei`f! à la base, et en créer d'autres aux environs de la profondeur de 32 mètres. M. Drouot voulut faire cette opératiou,, mais il dut Y renoncer faute de fonds. Il se contenta de retirer
la colonne des tubes jusqu'à ce que la base ne fut plus qu'a une profondeur de 26'°,8 I, enleva la partie supérieure et les tubes de retenue, enfin scella le tubage en coulant du béton dans le vide de la partie supérieure jusqu'au béton romain.
Résultats. - Aussitôt après le relevage de, la colonne,.. on remarqua que la partie inférieure du. trou de sonde s'était refermée, et que les argiles étaient remontées de 2 mètres dans la colonne de tubage. On cura cette portion, et l'on constata peu après une augmentation de i8 mètres-.. cubes sur le produit des sources .nliliWtres, par -compa,:raison -avec une ,expérience semblable faite avant-le relèveifti-ii
'SONDAGES.
465
lient' du tubage. C'est là tout ce qu'on avait conservé des 4o mètres fournis par le forage lorsqu'il était libre. Il est
évident que l'on a fait ainsi une déplorable opération., d'abord en ne repercant .pas la colonne pour la faire redescendre ensuite, ce qui aurait conservé le vide obtenu primitivement. Ensuite, voulant remonter la lanterne au niveau de plus grande émergence, on l'a soulevée au moins de 6 à 8 mètres trop haut, et l'on a perdu une bonne partie de ses communications avec la couche aquifère.
liôur réparer ce sondage, il faudrait y introduire un tuyau de cuivre de om,o9 de diamètre extérieur et de 12 mè-
tres de longueur, après l'avoir percé de trous sur presque toute son étendue, sauf an milieu si l'on veut; puis chasser ce tilyau jifsqu'à la surface des bancs solides de grès bigarré, enfin le nettoyer à la sonde. La dépense serait faible. Wren pourrait en attendre 20 ou 3o mètres cubes par jour. ilde's dépenses d'établissement du sondage n° 8 se sont élevées en tout à 4. 000 francs, savoir : Séparation, entretien et réfection d'outils et engins. . .5.0
Main-d'oeuvre pour le forage.
Tubage en bois de chêne pour 35 mètres de long Frais de surveillance et divers Total
5Lic
700
4 000
A la cote 252,06, son débit est maintenant de 34me,600, d'après le jaugeage du 15 décembre 1876 : la température correspondante est de /11° et la salure de 740. Ce forage est situé en dehors de l'enSondage n° 9. ceinte de l'hôpital militaire, sur la place des Bains, vers l'entrée de la rue de l'Hôpital. Il a été entrepris par le service du génie pendant l'automne de 1859. Le trou, foré avec des outils de orn,225 de diamètre, a traversé d'abord 5 mètres de terrains remaniés : puis il est entré dans les argiles bariolées sans rencontrer la couche de béton romain découverte aux sondages 7 et 8. Le tra-