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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
AMÉNAGEMENT DES "SOURCES.
rejointoyer à l'intérieur. Enfin on posa un cimentage sur le radier. Mais, par suite ;de l'insuffisance du béton, les eaux soulevèrent le ciment, et descellèrent les moellons du radier. On dut alors enlever celui-ci, et le remplacer par une couche de briques debout, sur Om,22 d'épaisseur,
place 't'es Bains, entre le sondage n° 11, et les établissements thermaux. Ces fouilles '-ont été beaucôup plus curieuses que celles du premier (fig. A et 5,. PI. VII) . Le sol ayant été entaillé sur 20 mètres de longueur et
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posées au ciment. On donne une flèche de o", 12 à ce radier,
afin de lui permettre de résister par lui-même à la pression des eaux de l'extérieur à l'intérieur.,,Cette opération, menée avec soin, réussit à merveille, et le radier.est.étandie. Il ne reste dans le puisard que des fuites sans importance dans les parois. Mais le fond du puits des pompes donne beaucoup plus d'eau, et il y aurait une réparation à lui faire subir. C'est sur ce puits que le service du génie a installé ensuite sa machine élévatoire. Nous devons ajouter que, pendant le montage des pie. droits du puisard, nous avons fixé dans la dernière pierre du tubage romain un tuyau en terre vertical de om, o de diamètre intérieur, tuyau que nous avons ensuite prolongé dans le piédroit même, jusqu'à la cote 252, OÙ il débouche
dans une galerie ancienne. A ce point, nous lui ia.vons adapté un petit tuyau de plomb qui donne un faible débit; mais, à la cote 249, nous avons établi un embranchement en plomb, de om,o6 de diamètre, muni d'un gros robinet à l'intérieur du puisard. L' ouverture de ce robinet fournit titi jet puissant produisant plus de 200 mètres cubes par jour, et cette ressource peut être fort utile à l'occasion, soit polir décharger les maçonneries en cas de réparation, soit pour alimenter en partie l'hôpital militaire au besoin. La température de 45° de cette source permet de l'utiliser facilement dans les cas d'urgence, comme appoint, pour le service bain éaire.
Puisard civil.- Le puisard civil est tout à fait analogue au puisard militaire, seulement sa longueur à la cote 231;99
est de 17 mètres au lieu de 13 mètres. Il est situé sur la
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,e,5o de largeur, et à la profondeur de 2 mètres, nous ,.avons commencé à apercevoir le haut de tronçons de colonnes romaines, enterrées sous les gravois et les décombres de tonte nature. La»fouille, boisée complètement sur ces mètres comme celle du puisard militaire; a étecontinuée -'ensuite sur .2 mètres encore, en Mettant en évidence ces Rtronçons, tous arasés au même niveau, à im,8o en contrebas du sol de la place. Enfin à 4 mètres de profondeur, cote 251,40, nous avons trouvé un grand pavage en grès, -el? lions-avons pu nous rendre compte de la disposition générale des constructions découvertes. Nous étions placés
,entre une rangée de gros pilastres disposés le long du abord nord de la fouille, et un mur partie briques, partie elnoellons, formant le bord sud de la même fouille.
k. Le fond de la fouille était constitué par un dallage en 9grès, encastrant la base des pilastres .; une porte de 2m,6o nie hauteur et de hauteur en plein cintre, dépendait
- diumur sud
- elle se composait de voussoirs en pierre ooliithique de Chalvraines, présentant des traces d'une moulure
ae.sei compliquée et soignée. En face de cette porte, deux sironçons de colonnes cannelées, en forme de cur, repo-
eient sur leurs piédestaux, posés sur le dallage, tandis le-à'la suite de ces colonnes, en allant vers l'est, on voyait ..tlois pilastres demi-circulaires adossés à des piliers rectangulaires, formant la suite de la ligne des deux premières eolonnes, mais avec leurs bases encastrées dans le dallage. Tous ces piliers étaient en oolithe blanche, ainsi que les fragments de corniches qui se trouvaient épars sur le Pdallage, au milieu de tuiles brisées et de morceaux de tuf peu abondants. Enfin, au pied de l'un des piliers, le dernier' à l'est, on voyait un bloc de grès que nous avons TOME XVII, 1880.