Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
564
BULLETIN.
plus clairement, nous avons porté sur le tableau une série de renvois que nous allons passer successivement en revue, dans leur' ordre.
Le congrès des associations françaises distingue les défauts en dangereux et non dangereux. Un défaut est noté comme dangereux, quand il nécessite,pu9,, réparation dans l'année à dater du jour de la visite. Une paille est un dédoublement de la tôle avec soulèvement d'une fraction de son épaisseur, la partie dessoudée ne s'étendent que sur une superficie d'un décimètre carré au maximum. Une tôle pailleuse est une tôle présentant plusieurs pailles ou une dessoudure de plus d'un décimètre carré de surficie. Une bosse est 1.1,ne déformagun. de la tôle sur toute son émit, seur, un renflement sans dessoudure. ana?.
Une bosse pailleuse est un renflement présentant une dessoudurem
On doit signaler si les pailles el bosses se présentent à l'exte7, rieur, c'est-à-dire du côté des produits de la combustion ou à l'intérieur, c'est-à-dire du côté de l'eau. On doit indiquer par son numéro à quelle rivure du corps
cylindrique, et, s'il y a lieu, du foyer, du bouilleur ou du0apk, feue, la fuite se présente. Pour le numérotage des rivures, on admet d'ailleurs que la prelii mière rivure est toujours celle d'avant, qu'elle relie un bouilleur,m un foyer intérieur ou un corps cylindrique à un fond embouti, ou à un bouchon en fonte avec trou d'homme.
Dans le cas de communication avec joints à embo4e ment mastiqués, on doit indiquer si les fuites se sont produitee aux rivures ou au masticage. Dans une rivure il existe deux parties : le chanfrein et rivet. Lorsque la fuite a lieu par le chanfrein et les rivets, c'est une fuite à la rivure ; si la fuite est localisée à des têtes de rivet. isolés, c'est une fuite à des rivets. I irp Une pièce ne constitue un défaut que si elle est mal mise,iy,
cela n'est pas susceptible d'une définition exacte et doit se jugerg, suivant les cas particuliers où la pièce se trouve. '4 - Pour les fentes et les cassures, on doit désigner la tedgf, ou la rivure où elles se sont produites avec les circonstancep.Mbl, téressan tes.
Aux fentes allant du rivet à la ligne de matage, il y aurait lieu d'ajouter celles se dirigeant de l'autre côté vers la tôle. Parmi les fentes en pleine tôle, il y a lieu de faire spécialement mention des fentes suivant la ligne de matage et des fentes à la
BULLETIN.
565
courbure, soit des fonds ou pièces emboutis, soit dans les fers
d'angle d'assemblage. Les fentes entre rivets et les fentes aux lignes de matage constituent, on le sait, un des défauts les plus dangereux, parce que ces fentes peuvent s'augmenter avec une rapidité qui peût provoquer une explosion, même avec une surveillance assez attentive et des visites intérieures rapprochées. Les autres fentes paraissent se dévelOPper .moins rapidement
toutefois les fentes à la courbure sont très dangereuses 4..cause ee de la difficulté de les découvrir et d'apprécier leur importance. On considère comme forte incrustation une incrustation de plus de 8 millimètres. Il est à peine besoin d'ajouter que, comme tout tableau de ce genre, celui ci-dessus rapporté n'est cadre, très complet sans doute, mais qui ne prévoit pas exPliCitement cependant certains>défauts exceptionnels qui pourraient se rencontrer avec, certains types de chaudières spéciales. Il Serait intéressant et très utile de condenser toutes les observations faites paries associations, en ce qui concerne les divers défauts ci-dessus'eatalogués, d'indiquer leur nature, leurs dangersileurs causes, et, le cas échéant, les remèdes reconnus les meilleurs à y apporter ou les moyens les plus propres à les faire éviter. Bien ne serait plus propre que cette étude à montrer les graddS services qu'ont 'I'endus les associations en faisant pénétrer si avant dans les causes d'usure des chaudières et dans les moyens d'y remédier. Malheureusement, cette étude nous entraînerait bealcoup trop loin dans un travail déjà trop long. Aussi bien, ce travail se trouve déjà presque au complet dans l'ouvrage publié, à l'occasion de l'Exposition universelle, par M. E. Cornut,
ingénieeen chef de l'association du Nord, sous le titre de (i catalogue d'eScriptif et raisonné des défauts des tôles, corrosions, incrustations, etc... ». Nous ne pouvons que renvoyer à cet ouvrage
qu'il nous faudrait résumer ici. A peine y aurait il quelques observations nouvelles ou complémentaires à faire depuis l'époque où il a paru. Je les mentionnerai très sommairement. M. Ilanet-Cléry, dans la note insérée aux Annales, a fait conmitre les observations faites'Par M. Vinçotte, ingénieur en chef de l'association de Bruxelles, sur les corrosions extérieures et intérieures. Les causes auxquelles M. Vinçotte rapportait certains faits, notamment de corrosions intérieures par places ou de corrosions pustulaires, ont pu être discutées dans certains cas, et restent en somme, assez douteuses. Mais les faits eux-mêmes qu'il