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MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE.
MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE.
galeries montantes avec une pente analogue à celle de la montante E0, et en opérant comme je l'ai décrit pour la galerie LL'L'La. Il lui faut seulement placer des cadres un peu plus courts et plus rapprochés. Pendant que ce premier mineur mène sa traverse 0'0' et la dépile, un second, placé en descendant dans la montante, au point 08, y pratique une nouvelle traverse parallèle à la précédente avec un intervalle d'anthracite de 1m,50-2 mètres d'épaisseur. Cette traverse est dépilée de même par illets ou galeries montantes, avec la pente de EO. On établit ainsi plusieurs traverses dans la montante 0E, avec intervalles de n',5o_2 mètres, jusqu'à ce que l'on soit arrivé en E. La petite traverse EP est alors poursuivie et menée jusqu'au mur de la couche au point B4 et jusqu'aux déblais de l'étage supérieur. Le pilier EBE4B4, reste du large pilier qui nous occupe, est alors dépilé, suivant la méthode ordinaire. Pendant ce temps, d'autres mineurs s'occupent d'enlever d'après cette même méthode le large pilier CE'E'D. Il est resté entre les montantes EO et C'C un massif d'anthracite, qui a été conservé sur toute l'épaisseur de la couche, ce massif est suffisant pour protéger la montante C'C, qui sert de passage aux mineurs occupés au dépilage du pilier CE'E'D. Le dépilage de ce pilier CE'E'D approchant de sa fin, le petit pilier en forme de prisme qui existe entre les tra-
couches pour s'en servir comme interruption naturelle des
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verses CE' et ER' est pris par oeillets comme précédemment,
dépilages.
Travaux préparatoires dans une grande couche d'incliLes travaux préparatoires sont naison inférieure à 45°. à peu près les mêmes que les précédents : l'amont-pendage au-dessus du point A est encore de 26m,4o, distraction faite des orn,8o de hauteur du chargeoir (fig. 14, Pl. V); même division en tranche, avec cette petite différence que la galerie d'allongement suivant le toit, partant de B, avec
la pente de o,o1 n'a été menée que jusqu'au point P égale distance des points C et B. Un autre mineur, placé dans la montante C'C'CiC à on',5o au-dessous du point C, a pratiqué à contre-sens, toujours avec la pente ordinaire, une autre galerie d'allongement suivant le toit CP, qui est venue communiquer avec la précédente en P. On mène ainsi dans toute la couche les galeries d'allongement au toit. Pour la communication des galeries d'allongement, on n'a plus besoin des petites galeries précédentes ; l'inclinaison étant inférieure à 45°, cette communication ne présente plus la moindre difficulté pour le parcours des travaux. On mène carrément à la direction moyenne de la couche (fig. 15, Pl. V) les traverses QR, CE',
PR', DE', etc., qui viennent atteindre le mur, et elles sont reliées entre elles par des galeries d'allongement surie mur RE'E' ; et de même dans chaque tranche. On donne une pente plus forte que la pente ordinaire, environ 0,025,
mais seulement il y a une plus grande dépense de main
aux galeries d'allongement UR', etc., et une pente de
d'ceuvre et de boisage.
o,005 seulement aux galeries à contre-sens DR, WB' afin, de permettre l'écoulement des eaux et de ne pas avoir de différences de niveau aux points de jonction de ces diverses galeries sur le mur. L'inclinaison de la grande couche étant inférieure à 45°, les traverses DE', PRI, CE', etc., seraient très longues, on serait obligé de placer un grand nombre de cadres au mo-
Il serait possible de dépiler à la fois tous les piliers d'une tranche, mais cela n'est pas nécessaire et les dépilages deviennent plus coûteux. Il suffit d'établir des dépilages à des intervalles de loo-i5o mètres de longueur dans une même tranche, pour obtenir la concentration d'un grand nombre d'ouvriers. Du reste, dans le bassin de La Mure, on profite des étranglements que présentent les
ment des dépilages, ce qui fatigue toujours le charbon.