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MISSION TRANS-SAHARIENNE.
GÉOLOGIE ET HYDROLOGIE.
miaster Psendo fourneli, l'H. Zitteli, la Plicatula auressensis , une Ostrea sans doute nouvelle, etc. Les bancs calcaires supérieurs renferment des Sphrulites, etc. Ainsi les escarpements d'El Goleah et de Mechgarden
notre exploration à l'ouest et au sudeu Mzab et de Media.
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ainsi que les gours sont cénomaniens ; le plateau supérieur,
Ouargla et autres gours superposés, sont turoniens. Au Mzab, mêmes étages : M. Thomas a découvert dans les calcaires marneux inférieurs des fossiles cénomaniens; calcaires M. Durand a trouvé des rudistes à la base des dolomitiques du plateau.
Le crétacé du Sahara algérien n'offre donc qu'un seul système de couches, dont le turonien forme, pour ainsi dire, l'ossature. La croûte calcaire supérieure, qui constitue calcaires le sol des hamada, est turonienne. Les marnes et des escarmarneux sous-jacents, qui constituent la plupart pements, sont cénomaniens. Cette conclusion peut être étendue à tout le crétacé du Torba, la Sahara septentrional. A l'ouest, près de DjOrf et même colonne du général de Wimpfen a trouvé, au contact du dévonien, le niveau caractérisé par le Rhabdoeidaris sud de MoPottyannei, que M. Pouyanne a découvert au ghar, vers le Chebket El Beïda. Au sud, sur l'escarpement de Ternassinin , M. Roche a recueilli l'Ostrea flabellata et l'Ileterodiadema lybieum. Les fossiles rapportés de la région de l'est, par Barth, Overweg,
d'après Bou Derba, Bussetil, Duveyrier, Vatonne, indiquent, horizon un M. Pomel, l'étage de la craie chloritée et un craie tuffeau et la peu plus élevé paraissant représenter la craie des Charcutes. »
J'ai tracé le contour du terrain crétacé sur la carte
mission (fig. 1, PI. VI) : ce contour
provisoire de notre résulte des travaux de M. Ville, qui a suivi l'itinéraire renseiOuargla, Guerrara, Metlili, Berrian, Laghouat;cle région de l'obligeance de M. Tissot sur la gnements dus à enfin de Mzab
Dzioua et d'El Mengoub , au nord-est du
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L'exposé et la discussion de mes observations sur le bassin quaternaire de l'Oued Rhir, de Ouargla et du Souf m'entraîneraient dans des développements qui dépasseraient le cadre d'un rapport provisoire. Je me limiterai à quelques considérations sommaires. Les terrains d'atterrissement anciens sont grossièrement, mais régulièrement stratifiés; ils doivent avoir été déposés
sous des eaux relativement tranquilles. Les alluvions récentes ont une allure plus ou moins lenticulaires, et offrent parfois une stratification torrentielle.
L'existence à l'époque quaternaire d'un grand lac saumâtre dans cette région du Sahara oriental me semble probable, ainsi qu'à M. H. Le Châtelier. La partie méridionale de ce bassin a sans doute subi, à un époque géologique récente, un exhaussement lent d'une certaine importance. L'hypothèse d'une ancienne communication de la mer intérieure du Sahara avec la Méditerranée paraît devoir être définitivement abandonnée. La barre de Gabès n'a dévoilé à M. Fuchs aucune trace de bras de mer qui aurait disparu à la suite de soulèvements récents. M. Pomel croit plutôt à un affaissement dans le golfe de la petite Syrte. Il a constaté que le terrain crétacé encadrait et modelait le seuil de Gabès, mais que celui-ci était en réalité formé par un dépôt d'atterrissement quaternaire. Ce géologue écarte aussi bien l'idée de la Méditerranée pénétrant à l'époque quaternaire dans la région des chotts, que celle d'un cours d'eau servant d'exutoire au bassin des chotts, qui était alors certainement fermé.
M. Poniel a insisté avec une grande force sur l'absence de coquilles marines dans ce prétendu golfe méditerranéen. Quelques-unes, il est vrai, ont été trouvées ; mais, d'après M. Tournouêr, celles qui sont en place doivent avoir été
remaniées et emballées dans un dépôt diluvien d'origine