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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRCENIR
suspension. Cette palette est exposée dans une position verticale à l'action du courant d'air, et un butoir l'empêche
de dépasser cette position, qu'elle conserve tant que la pression exercée par l'air est suffisante. Perpendiculairement à la tige, ainsi qu'a l'arête de suspension, est fixée une tige graduée sur laquelle un curseur de poids connu peut être amené dans diverses positions. Ce poids, qui tend constamment à écarter la palette de la position verticale, détermine l'effort et, par conséquent, la vitesse nécessaires pour la maintenir dans cette position. Deux écrous mobiles sur des tiges correspondantes permettent de faire varier le centre de gravité. On détermine ainsi un équilibre instable, et, pour peu que la pression vienne à diminuer, l'appareil bascule et ferme le circuit d'une sonnerie électrique. Tant que celle-ci fonctionne, elle indique que la vitesse est tombée au-dessous de la limite supérieure pour
laquelle on a gradué l'appareil à l'aide des écrous, et qu'elle n'est pas remontée au-dessus d'une valeur supérieure capable de ramener la palette de sa position chavirée à la situation verticale. M. Le Châtelier, ingénieur des mines, est l'inventeur d'un
manomètre d'une sensibilité tout à fait extraordinaire. Il est, fondé sur le principe du tube de Pitot, organe bien connu, qui peut servir à mesurer la vitesse de l'air aussi bien que celle de l'eau. Seulement, dans le cas de l'air, les pressions engendrées sont extrêmement faibles. Une vitesse de t mètre par seconde produit une dépression de 65 millièmes de millimètre d'eau. Pour de telles appréciations, le
manomètre à eau ordinaire serait tout à fait insuffisant ; mais les modifications suivantes permettent d'effectuer des mesures à i millième de millimètre près. Les deux branches verticales présentent un diamètre de 5o millimètres pour annuler l'influence de la capillarité. La mesure de la dénivellation des deux surfaces est ramenée à celle du volume
d'eau qu'il faut ajouter ou retrancher pour ramener l'afileu-
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
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renient de l'eau dans une des branches à un point fixe. L'appréciation de ce volume se fait au moyen d'une vis à tête graduée qui remplit les fonctions de piston plongeur. Le point fixe d'affleurement est fourni par une pointe noyée dans le liquide. Dès qu'elle vient à émerger quand on la remonte, elle soulève par capillarité un ménisque que l'on peut rendre visible 4 l'aide d'un éclairement convenable de la surface; comme, d'ailleurs, les dimensions horizontales
de ce ménisque sont très grandes par rapport à sa hauteur il devient appréciable aussitôt que la pointe dépasse le niveau de l'eau d'une quantité extrêmement faible, inférieure, comme nous l'avons dit, à i millième de millimètre.
MM. %liard et Le Châtelier ont construit un appareil destiné à indiquer les relations de la marche du ventilateur avec l'état de l'intérieur (1). On y voit deux manomètres à eau colorée, que je aésignerai ici par A et B. Pour obte-
nir plus de sensibilité, on les a inclinés sur l'horizon, de manière qu'un plus grand parcours soit nécessaire pour racheter une différence de niveau donnée. Le manomètre A
a ses deux niveaux liquides, l'un a dans l'atmosphère extérieure, l'autre a' au débouché du ventilateur. De cette manière, la colonne aa' est en relation immédiate avec les variations de la marche de l'appareil et n'est influencée, au contraire, que d'une manière très indirecte par ce qui peut se passer dans les travaux. Le manomètre B est mis en communication, au moyen de tubes, d'une part, avec l'air de la galerie souterraine, lequel se trouve au contact du niveau b de la colonne liquide ; son second niveau b' se trouve plongé dans la succion produite par un ajutage à travers lequel on fait passer le courant d'air. La vitesse V, dans l'ajutage, croît naturellement avec celle y de la circu(1) Recueil des pièces annexées, etc., page