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Des soins analogues seront employés dans le sens horizontal pour des galeries menées à la rencontre de vieux travaux. On doit alors se faire précéder d'un coup de sonde constamment entretenu à une distance suffisante de l'a-
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SOUS ce rapport l'exploitation de plusieurs couches superposées peut être considérée comme une condition favorable (1).
vancement. Dans une galerie percée ainsi à NewbotleColliery (1) on ne donnait pas moins d'une douzaine de mètres au trou de sonde. Si l'on rencontre des amas de gaz, il ne faut les dissiper qu'avec les plus grandes pré-
ePy. Un des points qui doivent le plus fixer l'attention dans la méthode d'exploitation concerne les travaux abandonnés après le foudroyage du toit ou le remblayage. Nous avons vu, en effet, qu'ils constituent parfois un danger par
cautions, en présence d'un ingénieur, autant que possible, et quand on a acquis la certitude de ne pas créer par là un danger sur le parcours. On emploie aussi les coups de sonde
soit par une baisse barométrique, .soit par la chute du toit
pour saigner le charbon et en extraire progressivement le gaz avant la tombée en masse au moment de l'abatage. On emploie même comme exploration plus que des coups de sonde. M. Galloway conseille, quand on se croit exposé à la rencontre de soufflards d'une certaine importance, de
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LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
faire précéder les fronts de taille par des galeries d'exploration en communication directe avec le retour d'air. Dans ce même cas, il y a lieu de subdiviser beaucoup le courant de manière que chaque frac( ion n'ait à parcourir qu'une longueur modérée de front de taille (2). M. Lewis indique à cet égard une limite de 270 mètres (5). M. Creswick va jusqu'à recommander pour l'exploitation des couches qui dégagent du grisou par le mur, ce qui est le cas le plus défavorable, de faire précéder le déhouillement par un traçage dans la roche du mur pour débarrasser celui-ci de la masse principale de son gaz par une sorte de drainage préalable (4); opération rationnelle en effet, mais qui entraîne des frais assez notilles pour qu'il puisse être nécessaire de s'en préoccuper avant tout. (s) Transactions of the North, etc., tome XV, page 99. GALLOWAY : Prevenlion of Colliery accidents. Transactions of the North, etc., tome XXI, page 5. (A) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2e série, t. page 291.
l'air vicié qui en remplit les vides, et qui peut en sortir clans les parties où il est resté intact, etc. Dans les méthodes d'éboulement, la tombée se fait au hasard, tandis qu'avec le remblayage les matériaux sont disposés de main d'homme.
On doit donc alors, pour leur donner toute leur valeur, apporter un soin particulier à diminuer les vides. De plus, le danger des méthodes de foudroyage oblige le plus souvent à y abandonner du charbon capable de dégager ulté-
rieurement du grisou pour son propre compte. Les méthodes d'éboulement ne sauraient d'après cela soutenir la comparaison avec le principe du remblai dans les gîtes grisouteux.
Les méthodes sans traçage se recommandent en général, en ce qu'elles fatiguent moins la houille. Mais lors de la présence du grisou, M. Delafond trouve que la question
change de face, en ce que cette fatigue même aide à la sortie du gaz et prépare l'assainissement du quartier avant son déhouillement systématique. Il recommande même sous ce rapport de mettre alors un intervalle de temps suffisant entre le traçage et le dépilage. Parmi ces méthodes, celles où le dépilage se fait en s'éloignant des plans inclinés, et conservant seulement des voies de roulage dans les remblais, présenteront un certain désavantage sur celles dans lesquelles le traçage transporte (i) Transactions of the North, etc., tome XVIII, page 27.