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LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
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sistent à des vitesses données avant de faire explosion. Une Commission anglaise, chargée d'examiner la lampe Morison, a indiqué, comme vitesse dangereuse celle de 2rn,15 par seconde (1). La Commission belge instituée par arrêté royal du 20 janvier 1868, a de son côté, étudié avec soin cette importante question (2) . Enfin une Commission d'ingénieurs a été constituée à Saint-Étienne pour cette étude par la société d'industrie minérale. Elle a constaté notamment que
M. Gallowa,y a cherché expérimentalement si le passage d'une onde sonore telle que celle qui est produite par le bruit d'un coup de mine, par exemple, peut faire sortir la flamme.
le degré du danger dépend de la composition du grisou.
calcul du rapport du plein au vide dans les toiles usuelles montre que l'on perd théoriquement Go p. I oo de la clarté avec le tamis de cuivre, et 8o p. loo avec le fer. Une expérience directe faite à Bessèges a indiqué à M. Murgue une perte de 72 p. 100. M. du Mesnil, pour remédie,: à cet inconvénient, introduisit en 1858 l'usage de ne faire régner le treillis que sur une partie de la hauteur, en formant le reste d'un tube de verre à la hauteur de la flamme pour en transmettre directement l'éclairage. MM. Bay et This
Les résultats obtenus par M. Iiiiallard au nom de cette Commission (5) ont montré que l'explosion peut avoir lieu dans l'hydrogène protoCarboné pour des vitesses comprises entre 2-,4o et 5-,4o, tandis que Im,20 à 1-,7o suffisaient avec une atmosphère imprégnée. de gaz de l'éclairage. La même circonstance s'est présentée dans une houillère de la principauté de Schaumbourg (4) où la présence de l'hydrogène bicarboné a forcé à employer un tissu bien plus serré qu'ailleurs. Ces expériences viennent d'être reprises à la demande de la Commission du grisou, par MM. Mallard et Le Châtelier, et il en sera rendu compte ultérieurement avec détails. Je me borne ici à dire que la lampe Davy a été traversée immédiatement pour une vitesse de 5-,8o, et au bout de quelques secondes, pour 1-,85. La lampe Mueseler s'éteint, mais si on la prive de son cône en la transformant en quelque sorte en une lampe Boty, elle est encore traversée pour la vitesse de
im,85 (5).
(i) Annales des mines, 6' série, tome XII, page 567, et 7` série, ARNOULT : Annales des travaux publics de tome VII, page 355. Belgique, tome XXVI, page 5. (a) Annales des travaux publics de Belgique, tome XXXI, pages 306 et 517. (5) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 1" série, tome XIII, page 723. (h) COMBES : Traité d'exploitation, tome II, pages 307 et 505. (5) Pièces annexées aux procès-verbaux, page 64.
Il en a acquis la conviction pour des bruits violents (1). M. Greenwell n'admet pas la possibilité de ce fait (2).
so. - Enveloppes de verre. - L'effet inévitable du treillis est une très grande déperdition de lumière. Le
viennent également de proposer un fond de verre horizontal
pour éclairer de haut en bas, sans pencher l'appareil, les plans que l'on consulte dans l'intérieur des travaux. Enfin on a adapté à certaines lampes des lentilles qui concentrent une plus grande quantité de lumière dans certaines directions. On a parfois, en outre, par exemple à Anzin dans la galerie de traction mécanique, blanchi les parois à la chaux pour mieux utiliser la lueur des lampes. Le grand avantage des enveloppes de cristal se trouve contre-balancé par le danger de leur rupture par un choc, la chute de la lampe, celle d'une goutte d'eau froide sur un verre chaud, particulièrement dans les fonçages, question, (I) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2' série, t. VI, Page 836.
Xnnales des mines, 7' série, tome XII, page 221. Proceedings of the Royal Society, 1874, n° 154. Transactions of the North, etc., 1875, page 63. Transactions of the North, etc., tome xXIV, page i6S. TOME XVIII, 1880.
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