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SIGNAUX ÉLECTRIQUES.
sur le levier L et soulève le marteau ; après le passage, le marteau retombe et un coup de cloche se fait entendre. Ce treuil est habituellement au repos et sa mise en mouvement s'effectue par le système suivant d'enclenchement et de déclenchement. La roue dentée R engrène avec un pignon p, monté sur l'axe A,. Cet axe porte une roue dentée
R qui engrène, à son tour, avec un pignon P monté sur l'axe A. L'axe A, porte un doigt d'arrêt D qui repose sur la pièce d'enclenchement E, laquelle peut osciller autour de l'axe 01. Cette pièce est solidaire avec le levier du premier genre B, qui peut osciller autour de l'axe 02. Cette solidarité est établie au moyen d'un maneton m horizontal, qui fait corps
avec ce levier et s'engage entre un ressort rr' (fixé suivant r sur la pièce E) et cette pièce elle-même. Le levier B, qui forme l'une des pièces principales de l'appareil, est recourbé horizontalement à son extrémité et repose, par cette extrémité, pendant le passage du courant, sur l'une des palettes b de la fourchette A. Cette fourchette peut tourner d'un cer-
tain angle autour, de l'axe 0, lequel porte une pièce de fer doux F, servant d'armature à un électro-aimant I. Dans la période de repos, c'est-à-dire pendant le passage du courant dans l'électro-aimant, le fer doux est en contact avec les bobines, et la fourchette occupe la position verticale
représentée par les fig. 1 et 2 de la Pl. X. Avant de décrire la position respective des divers organes de l'appareil pendant l'interruption du courant et au moment
de son rétablissement, il est nécessaire de parler de deux pièces essentielles portées sur l'axe A, et qui sont : un disque
échancré d et une came ou excentrique G. Ce disque est dans le même plan vertical, perpendiculaire à l'axe A que la pièce d'enclenchement E. L'excentrique est dans le même plan vertical, encore perpendiculaire au même axe, qu'un petit maneton In, fixé à l'extrémité du levier B. Dans la période du repos, le talon t de la pièce E est dans l'échancrure du disque : dans cette position, le
CLOCHES AUTRICHIENNES.
ressort
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rr' n'est point tendu et le levier B repose par son
propre poids sur la palette b. Supposons maintenant que le courant soit interrompu : le fer doux n'est plus attiré, le ressort antagoniste u agit, et la
fourchette, tournant autour de l'axe 0, prend la position inclinée représentée par la fig. 2 de la Pl. XII. Par suite de ce mouvement, l'extrémité e du levier B échappe à la palette b, et descend, toujours par son poids, sur la palette . L'antre extrémité nt, se rapproche un peu de l'excentrique, et la pièce E n'éprouve qu'un mouvement très léger et trop faible pour déterminer le déclenchement. Mais, au moment où le courant est rétabli, la fourchette redevenant verticale, le levier B glisse sur la palette b' et tombe dans l'angle formé par les deux branches de la fourchette. Il entraîne dans ce mouvement la pièce E qui, d'une part, se dérobe sous le doigt d'arrêt D et dont le talon, d'autre part, échappe de l'échancrure du disque. Dès lors, le contrepoids P peut agir ; il fait tourner, par l'intermédiaire des engre-
nages, le treuil et les axes A, et A et chaque fois que
l'axe A, a fait un tour complet, un maneton a appuyé sur le levier L et un coup de cloche s'est fait entendre. Considérons plus particulièrement cet axe, et examinons quels sont les effets du mouvement de l'excentrique et du disque échancré qu'il porte. Dans sa chute entre les bran-
ches de la fourchette, le levier B appuie son extrémité mi contre l'extrémité du rayon minimum de l'excentrique; mais, par suite de la rotation de l'axe, cette came soulève peu à peu le levier, dont l'extrémité e remonte, passe entre les branches de la fourchette et s'élève au-dessus de cette pièce.
Supposons qu'à ce moment nous arrêtions le mouvement : j'ai représenté sur la fig. 3 de la PI. XII quelle est alors la position respective des diverses pièces de ce mécanisme. A cet instant, l'extrémité mn, est en contact avec le grand rayon de l'excentrique ; le talon t de la pièce E ToluXVIII, 1880.
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