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(COMMUNE DE MARSEILLE ) .
RÉGIME DE LA SOURCE DE CAMOINS-LES -BAINS
à la remise de l'eau qui fait passer du chiffre moyen 44 au chiffre moyen 63, et plus exactement, en 5 jours (voyez plus haut) du chiffre 38 au chiffre 54. La concomi-
tance de ces deux faits, remise de l'eau et augmentation brusque du débit, conduit nécessairement à affirmer que l'un a été la conséquence de l'autre. Quant à la diminution lente constatée. à partir de décembre, on peut s'en rendre très simplement compte en remarquant que les eaux du canal sont celles de la Durance ; que celles-ci s'étant débarrassées de la majeure partie des
matières terreuses charriées, ne contiennent plus en suspension que des parties argileuses très légères rendant les eaux opalines. Ces parties se déposent elles-mêmes peu à peu et colmatent le fond et les bords de la cuvette. Elles la rendent un peu plus étanche en ces points qu'au début, lorsque tout vient d'être nettoyé. Il va sans dire que si on laissait trop longtemps le canal sans nettoyage, la cuvette se fissurerait peu à peu et que sa perméabilité finirait par augmenter rapidement, mais il n'y a rien d'impossible à ce que, pendant une certaine période qui suit le nettoyage, l'action du colmatage que l'on vient de faire comprendre ajoute à l'imperméabilité de la cuvette. Minéralisation. - Noyons maintenant ce qu'est devenue la composition de l'eau pendant la première période semestrielle.
La somme des résidus fixes a peu oscillé autour de la moyenne 2,250 et une partie des oscillations est due peutêtre aux erreurs d'analyse. La proportion d'acide sulfurique a également peu varié autour de .96,453. On remarque toutefois une augmentation légère et continue de novembre à la première quinzaine de mars, dont il est assez difficile de se rendre compte,
mais qui n'a et ne peut avoir qu'un intérêt secondaire. Quant à la contenance en soufre, qui est la chose essen-
tielle, elle donne lieu aux chiffres 5,5 4- 3,9 - 4,2 -
2,7
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3,5 et 5,4 milligrammes ; ce dernier étant obtenu
pendant le chômage. Le chiffre 2,7 (première quinzaine de mars) est anormal ;
comme il a été obtenu par la moyenne de 3 chiffres, 2,8, 2,7 et 2,5, nous ne pouvons l'attribuer à des erreurs d'analyse; il ne vient certainement pas d'un afflux plus considérable d'eau douce du canal, puisque le débit à ce moment est tombé à 56 litres. En l'élaguant nous constatons que la minéralisation en soufre a oscillé de 5m""g.,4 à 4millig. , 2 .
Elle n'a d'ailleurs suivi aucune loi de diminu-
tion ou d'augmentation simple dans la période considérée. Notamment pendant le chômage, et immédiatement après,
nous voyons le titre en soufre se maintenir à 3,5 et 3,4, tandis qu'il a été jusqu'à 4,2 en février. Il résulte de là, clairement, que pendant le semestre considéré, si le canal n'est pas indifférent au débit de la source, comme cela résulte de la discussion précédente relative au débit, il l'est quant à la minéralisation. Ce fait n'a rien qui doive surprendre : tant que la quantité d'eau douce introduite dans le sous-sol sera assez faible, ce qui sera le cas pour le canal bien établi et en bon état d'entretien, ce qu'il en proviendra subira les mêmes actions souterraines que les eaux qui ont donné à toutes les époques, soit avant, soit après l'exécution du canal, lieu à la source des Camoins. Ces eaux se chargent toujours des mêmes principes réducteurs du sulfate de chaux et, par suite, de quantités semblables d'hydrogène sulfuré.
Semestre d'été. Abordons la période vraiment intéressante, qui est à la fois celle où l'établissement reçoit des malades et celle des arrosages. Débit. - Le débit moyen passe de 63 litres (avril) à 101 (mai), 184 (juin), 250 (juillet), 266 (août), et 315 (septembre) ; au commencement d'octobre les arrosages n'ont plus lieu que dans la journée; le débit tombe à 156,