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L'INDUSTRIE MINÉRALE
jusqu'à 15 marcs, mais le titre habituellement est de 6 marcs (valeur du marc 01, 244). L'état chimique auquel se trouve l'argent est difficile reconnaître. M. du Chatenet a vainement recherché les bromure, chlorure, iodure; il a trouvé des traces de soufre et d'antimoine. 20 Bronzes. Le minerai est ainsi nommé parce qu'il est formé de pyrites de cuivre et de fer, cette dernière dominant habituellement ; cette dénomination est aussi attribuée à des matières siliceuses avec pyrite de cuivre. Le bronze se rencontre toujours au-dessous des pacos, formant une couche dont l'inclinaison générale est de l'ouest vers Fest, et
dont l'étendue et la profondeur sont encore inconnues. Quand la pyrite de fer est seule, la matière est pauvre en argent; quand le bronze est plus foncé, la teneur en cuivre et en métal précieux augmente. Les bronzes sont plus durs
que les pacos, et jusqu'à présent ils ont été beaucoup moins exploités ; de même que pour les pacos, l'état chimique de l'argent est à peu près inconnu.
50 Povonaclos. - Ces minerais ont été ainsi nommés cause de leur éclat chatoyant qui rappelle celui des plumes du paon. Ce sont des sulfo-arséniures ou des sulfo-antimo-
niures de cuivre; ils se trouvent à la partie inférieure du terrain métallifère. Ce sont des minerais riches en argent; certaines parties contiennent plus de loo marcs par caisse, mais leur exploitation est peu avancée ; car ces minerais ne peuvent être traités par le procédé des patios, et leur transport jusqu'à Lima est assez onéreux. 40 Galènes. - On trouve vers le Nord, dans les parties supérieures du gîte, des galènes argentifères assez pures, à tai réellement contenu. Il en sera de même des divers chiffres que nous citerons.
DANS LE CERRO DE PASCO.
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part un peu d'antimoine, mais en général elles sont panla quantité qu'on exploite aujourd'hui contient vres ;
15 à 3o marcs par caisse. En résumé, le minerai traité à Pasco contient en moyenne 15 à 15 marcs d'argent par caisse, c'est-à-dire qu'on retire ce poids de métal fin après le traitement.
Formation du gîte. En général, les matières minérales qu'on rencontre au Cerro se présentent rarement sous la forme de filons bien caractérisés ; on a émis cependant l'idée que le gîte ne serait qu'un immense filon de composition variable en ses différents points ; mais à cette hypothèse on a objecté que : 10 le remplissage habituellement formé par des fragments tombés des parois de la fente primitive n'existe pas ; 2° les gangues ordinaires de filons ne se rencontrent pas, à l'exception des pyrites, qui forment ici la partie utile elle-même. D'un autre côté, il est difficile de supposer que le gîte soit formé de lits interstratifiés à la façon des sédiments ; car, on aperçoit à peine des indices de stratification. On a observé les faits suivants les matières sulfurées se trouvent toujours à la partie inférieure, ou au moins elles sont toujours recouvertes par une certaine épaisseur de pacos. La séparation des bronzes et des pacos est toujours fort nette : de plus, dans les galeries anciennes, telles
que celle de Quinlacocha, qui sert à l'épuisement, on trouve des dépôts verts, rouges, blancs, bleus, qui ne sont autre chose que des sulfates à divers états d'oxydation ; les eaux qui sortent sont acides. Des eaux thermales ont primitivement déposé les éléments nécessaires à la formation des sulfures (bronzes, etc.). Les parties supérieures, se trouvant exposées aux actions atmosphériques, se sont oxydées pour donner naissance aux pacos ; cette oxydation a gagné plus ou moins rapidement en profondeur, selon lés saisons, suivant la qualité TOME XIX, 1881.
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