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DE M. ADAMS, DE MANCHESTER.
NOTICE SUR UNE SOUPAPE DE SURETÉ
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considérable. Ainsi la surface annulaire par laquelle la NO TIpE SUR
UNE SOUPAPE DE SURETÉ DE
M. TH. ADAMS, DE MANCHESTER,
a en vue de combattre.
Quand la soupape est chargée par un ressort, comme dans les locomotives, la difficulté s'accroît par ce fait qu'a mesure que la soupape se soulève, tandis que la pression motrice diminue, la charge sur l'obturateur augmente par la tension du ressort.
Par M. VICAIRE, ingénieur des mines.
M. Thomas Adams, de Manchester, ayant appelé 1' atten. tion de M. le Ministre des travaux publics sur une soupape
de sûreté à ressorts, de son invention, et deux de ces sou. papes ayant été installées à titre d'essai sur une locomotive du chemin de fer du Nord, j'ai été chargé de les examine
et d'en faire l'objet d'un rapport. Le comité de l'exploitation technique des chemins de fer a pensé que les faits constatés dans ce rapport offraient assez d'intérêt pour mériter d'être portés à la connaissance des lecteurs des Annales des mines. On sait que les soupapes de sûreté généralement en usage présentent ce grand inconvénient que, dès qu'elles commencent à se soulever, la pression sur la surface interne de l'obturateur diminue par le fait de l'écoulement de la vapeur, et la soupape tend à se refermer. Pour qu'elle reste soulevée, il faut que la pression dynamique sur cette surface, c'est-à-dire la pression qui subsiste pendant l'écoulement du fluide, soit égale à la pression statique qui avait commencé le soulèvement. Cela suppose une pression dans
la chaudière supérieure à cette pression statique ,
vapeur s'échappe ne peut devenir notable qu'à la condition que la pression dans la chaudière s'élève bien au-dessus de celle à laquelle la soupape commence à souiller. On se trouve donc en présence de deux conditions jusqu'à un certain point contradictoires ; on ne peut obtenir l'écoulement de vapeur désiré qu'en déterminant dans la chaudière l'augmentation de pression que précisément on
Diverses combinaisons mécaniques ont été proposées depuis assez longtemps déjà, pour obtenir un effet inverse de ce dernier, c'est-à-dire pour faire que la charge diminue à mesure que la soupape se soulève. On comprend que, si le mécanisme est disposé de manière à réaliser une décharge considérable pour un très petit déplacement de l'obturateur, on puisse obtenir ainsi le résultat cherché. Cependant il ne paraît pas qu'aucune de ces combinaisons se soit répandue jusqu'à présent. H. Adams est parti d'un principe différent. Pour tenir la soupape soulevée, il a songé à utiliser la force vive de la vapeur qui s'écoule, et c'est ce qu'il obtient de la manière la plus simple. 11 lui suffit pour cela de disposer autour de
l'obturateur, et faisant corps avec lui, un rebord contre lequel vient frapper la vapeur en mouvement. De la sorte, à mesure
que la soupape se soulève et que sa surface in-
erne, primitivement en contact avec la vapeur, se trouve moins pressée,
une compensation s'établit aussitôt par la pression qui résulte du choc de la vapeur contre ce re,
et la
surpassant d'autant plus qu'on veut un soulèvement plus
Afin de mieux diriger la veine fluide contre ce rebord,