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MESURE EXACTE DES HAUTES PRESSIONS
Pour essayer les bandages de chemins de fer, on pour. !' rait se contenter d'un effort de 3oo à Lioo tonnes, mais il vaut mieux se donner une puissance de 50o tonnes pour prévoir les augmentions possibles de l'épaisseur et de la résistance des bandages. La machine se compose d'une presse hydraulique à piston vertical pouvant exercer un effort de 5oo tonnes pour une pression de 2 oo kilogr. par centimètre carré dans la presse ; la course totale du piston est de i mètre. Pour an river à essayer des bandages de diamètres différents, toutes conservant la totalité de la course du piston, le point d'attache supérieur N est susceptible de se mouvoir; la poulie A, mue par une courroie, fait tourner la pièce B 'qui fait écrou: et fait monter ou . descendre la. vis C; après avoir placé le bandage sur son attache inférieure M, le piston étant en bas de sa course, on fait descendre l'attache supérieure jusqu'au
ET FROTTEMENT DES CUIRS EMBOGTIS, ETC.
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presses hydrauliques quelconques ; mais les manomètres employés généralement ne sont pas bien gradués. La compagnie d'Orléans a fait construire une grande machine d'es-
sai du système Thomasset, pour essayer à la rupture des pièces de grosses dimensions, mais sa puissance n'est que de 100 tonnes.
Pour la machine que nous venons de décrire, on ne doit pas perdre de vue qu'il s'agit d'un essai purement empirique pouvant donner des indications très exactes, à la fois sur la dureté et sur la ductilité d'un bandage.
Pour fixer les conditions d'épreuves, on fera quelques essais sur des bandages reconnus comme étant de bonne qualité pour la pratique. On mesurera les déformations correspondant aux différentes valeurs de l'effort produit jus-
qu'à la rupture. On fixera un minimum et un maximum à la valeur de la déformation du bandage pour chaque valeur
contact du bandage, qui est alors prêt à être essayé. De
de l'effort; on écartera de cette façon les bandages trop
cette façon, la machine peut essayer des bandages de tous les diamètres, jusqu'à 2m,2 00. Une pièce D fixée au pistou permet de suivre exactement les déplacements du piston, au moyen d'un index E (voir la coupe suivant xy), sans
durs ou trop doux.
trop s'approcher du bandage soumis à l'essai. L'eau arrive dans le cylindre par sa partie inférieure au moyen d'un raccord spécial qui contient un pointeau pour vider la presse en cas de gelée. La communication avec l'appareil de mesure de la pression est faite en un point du cylindre un peu éloigné de l'entrée de l'eau pour éviter toute erreur due à la vitesse de l'eau. Cette machine est destinée à remplacer l'essai au choc des bandages ; elle aura sur cet essai l'avantage de donner la valeur de la résistance du bandage pour chaque valeur de la déformation. La Compagnie du Midi a déjà reconnu l'avantage de l'es-
sai statique et fait des essais de bandages au moyen de
En outre, on fixera un minimum à la valeur de la déformation totale du bandage. Bien entendu, les conditions d'essai doivent être fixées empiriquement pour chaque type de bandages.
Cet essai ne dispensera pas de l'essai des éprouvettes; seulement on pourra se contenter d'un seul essai par coulée; il servira à s'assurer de la bonne qualité du métal de la coulée.
On pourrait encore construire une machine analogue pour essayer les essieux, les rails ou des fers quelconques. Dynamomètre pour mesurer les grands efforts.
Dans certains cas, on peut avoir à mesurer de grands efforts qui ne sont pas exercés par une presse hydraulique; le meilleur dynamomètre, dans ce cas, serait une petite presse hydraulique de la forme indiquée par la fig . 4, Ka.