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200 INDICATIONS DONNÉES PAR L'EXAMEN DE LA FLAMME,
o,o6
0,07 0,08
0,09
0,11
La flamme devient très faible et peu éclairante.
INDICATEURS DU GRISOU.
ETC.
L'auréole
l'enveloppe en quelque sorte, s'évase rapidement et, à une hauteur de om,o, à 0-,09, au-dessus de cette flamme, remplit complètement le cylindre de toile(,), Les phénomènes sont à peu près les mêmes qu'avec oui, La flamme disparaît entièrement. La flamme bleue du grisou remplit complètement le cylindre de toile, La mèche se rallume d'elle-même lorsqu'on fait arriver l'air frais. La flamme disparaît encore; le gaz brûle dans le cylindre de toile, mais sur 0,05 à 0,04 de hauteur seulement, A la rentrée de l'air frais la mèche se rallume. La flamme disparaît entièrement, et presque tout le cg. Endre se remplit d'une flamme bleue qui éprouve des espèces de trépidations. Ces trépidations sont dues à la faible valeur de la vitesse de propagation de la flamme. Celle-ci a quelque peine à remonter le courant d'air affluent, et la flamme est soumise, à toutes les va.
nations accidentelles de la vitesse d'afflux de l'air. La rentrée de l'air, même graduelle et ménagée, ne rallume pas la mèche. 0,14 Mêmes phénomènes. o,145 La flamme de la mèche s'éteint ; la flamme du gaz parcourt le cylindre de toile en remontant et vient s'arrêter lia
hauteur où la toile du cylindre est doublée par celledu chapeau. Ce phénomène est manifestement dû à ceque la vitesse avec laquelle le gaz afflue dans la lampe est assez grande, là où la toile est simple pour ne pouvoir
être remontée par la flamme. Celle-ci ne peut doue subsister à l'état stationnaire qu'au point où le doublement de la toile diminue la vitesse d'afflux de l'air. 0,1547Extinction de la flamme de la mèche. La flamme du gaz remonte lentement le cylindre et disparaît lorsqu'elle est arrivée en haut. Dans ce cas la vitesse de propagation de l'inflammation est assez faible pour qu'elle ne puisse nulle part remonter le courant d'air affluent. Le gaz ne peut donc continuer à. brûler en aucun point.
(*) Dans la pratique, et avec une alimentation d'air qui ne se. pas restreinte comme dans notre appareil, nous pensons qu'avec cette proportion de grisou le cylindre de toile se remplirait de flamme sur toute sa hauteur.
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0,175 Mêmes phénomènes.
Une proportion de 3 à Li p. 100 d'acide carbonique ne modifie pas sensiblement les phénomènes précédents.
En résumé, la lampe Davy se comporte, dans le grisou, de trois façons différentes
I° Dans les mélanges tenant moins de 6 p. ioo de grisou,
la flamme de la mèche est surmontée par une flamme bleuâtre dont la longueur dépend à la fois de la proportion de grisou et de la hauteur de la flamme de la mèche; cette flamme bleuâtre ou auréole, qui a la hauteur même du cylindre de toile de la lampe pour une teneur en grisou égale à o,o5, est encore visible, quoique avec difficulté, pour une teneur égale à 0,02. Pour l'observer alors, il faut baisser la mèche avec précaution de manière à faire complètement disparaître toute la partie éclairante de la flamme. Toutefois il est probable que, dans les conditions de la pra-
tique et dans la mine, l'auréole ne commence à être perceptible, la flamme de la mèche convenablement baissée, qu'a partir d'une teneur de 3 p. ioo.
2° Pour des teneurs comprises entre o,o6 et 0,14, le cylindre de la lampe se remplit d'une flamme bleuâtre persistante, la flamme de la mèche disparaissant complètement ou à peu près complètement. Pour des teneurs inférieures à 0,1 , la lampe se rallume d'ailleurs d'elle-même lorsquelle est reportée dans l'air frais. Pour des teneurs supérieures à 0,11, on ne peut plus compter avec sûreté sur ce rallutnage.
3° Pour des teneurs supérieures à 0,14, la flamme de la mèche s'éteint; le gaz allumé d'abord dans l'intérieur de la lampe
aussi après avoir remonté le cylindre de toile.
Comme indicateur de grisou, la lampe fonctionne surtout lorsque les teneurs sont inférieures à o,o6 ; elle ne commence à ne donner d'indications un peu nettes que de 0,02 à o,o3. 11 faut, avec ces faibles teneurs, commencer,