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DANS LE -NOBD DE LA BOHÈME.
LES LIGNITES
Pl.-VI) ; puis, au moyen d'un havage vertical de 4 à5 mètres de hauteur, effectué en avant, on isole un petit pilier sup-
plémentaire dont on provoque ensuite réboulement en enlevant les buttes qui le soutiennent. Il entraîne avec lui la majeure partie du charbon restant, que l'on enlève le plus rapidement possible. Il est en effet indispensable d'abandonner 'au plus vite le chantier, car l'éboulement des ,argiles du toit suit en général, à assez eourt intervalle, celui du faux toit de charbon. Ce procédé est plus sûr et moins dangereux quercelui usité à la mine Britannia. J'ai déjà dit qu'on laissait, au toitet au mur, une certaine épaisseur de lignite trop cendreux pour être avantageusement exploitable. On laisse de plus, comme 'à la mine Britannia, entre chaque pilier et les vieux travauxourmur de protection, d'épaisseur variable, comprise entre 2 et 6 mètres. On amincit en général, autant que possible, ces rideaux de charbon, aussitôt que l'état des éboulements dans les vieux chantiers adjacents permet de le faire sans danger. On parvient ainsi à réduire :notablement la perte en combustible utilisable. Le rendement d'un piqueur, qui, enitraçage, ne dépasse pas, comme je l'ai dit précédemment à propos du travail d'avancement en galerie, 0,6o par poste de douze heures, atteint dans le dépilage 4',5. 3° Mine Fortschritt, à Dux. La couche est ici rtrès tourmentée par des failles et des accidents de toute nature.
Sa puissance totale est en moyenne de3.1 mètres, dont ,
parfois 9 seulement sont exploitables. A '2 mètres au-dessus
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modes d'exploitation. On a d'abord divisé la couche en étages. Puis on a appliqué pendant un certain temps une méthode par remblais. On a ensuite essayé la dynamite avec laquelle on bourrait de longs trous de mine forés dans
le massif. Enfin on s'est arrêté à une méthode par foudroyage, qui, bien que loin d'être irréprochable, est exclusivement pratiquée aujourd'hui. Le traçage consiste en un réseau de galeries rectangu-
laires en demi-pente, groupées autour de deux grands plans inclinés. Elles ont 2 mètres de hauteur (c'est-à-dire qu'elles s'arrêtent au premier des deux nerfs d'argile dont
je parlais tout à l'heure) et um,o de largeur. Elles par-ragent le massif en piliers carrés de 10 à 15 mètres de côté.
Le mode de dépilage ne diffère de celui ,adopté par la Société de Br-LU qu'en ce que le havage vertical exécuté sur les quatre faces du pilier se fait en deux fois. La première fois ,on ne le pousse que jusqu'à 5-,5o au-dessus du mur,
soit jusqu'au milieu de la couche; on enlève les
étais et un premier éboulement se produit. Le charbon enlevé, on exécute un nouveau havage, jusqu'à 9 mètres du. mur, c'est-à-dire jusqu'au niveau du deuxième nerf argileux,et l'on attend qu'une seconde partie du charbon tombe d'elle-même.
Mais ce travail est très dangereux, car cette fois le toit n'est plus étayé. Aussi arrive-t-il souvent que l'éboulement se produit avant que ce havage soit entièrement terminé. On est alors obligé de faire tomber avec de longues perches le charbon adhérent au second nerf.
Enfin on détermine la chute de la partie supérieure,
du mur et à 3 mètres au-dessous du toit, la couche est
adhérente au toit, comme à la mine de la société de Briix,
traversée par deux nerfs d'argile de 4 à 5
au moyen d'un petit pilier supplémentaire, de 3 mètres d'épaisseur, que l'on isole, par un havage, du côté du
millimètres
- d'épaisseur, dont on tire parti dans la méthode d'exploitation, cemme nous le verrons plus loin.
On a essayé successivement dans cette mine p1u5Leur3
massif, et que l'on fait ébouler en enlevant les étais qui le supportent.