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DANS LE NORD DE LA BOHÊME.
LES LEGNITES
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blées avec les premières au niveau des molettes, sont inclinées parallèlement à la direction moyenne des deux câbles b, et b,. Des entretoises et des jambes de force, I, J, K, L, augmentent la rigidité du système. L'axe C des molettes se projette sur la bissectrice de l'angle formé par les pièces D
On a appliqué au puits n° de la mine Nelson-Colliery un évite-molettes assez ingénieux que représentent les
et F.
ajoute à l'appareil. Les cages ne contiennent en général qu'une seule benne ; ce qui, pour les fortes productions, oblige à donner aux câbles une vitesse considérable.
On veit, à la seule inspection de la figure, que les résultantes des efforts exercés par les câbles sur les deux mo-
lettes viennent sensiblement passer en projection par le point O. Là, ces résultantes peuvent de nouveau se décomposer en deux actions, dirigées respectivement suivant les axes des pièces D et des pièces F, et par suite neutralisées. Depuis plusieurs années qu'il est établi au puits Britannia, ce chevalement n'a subi que des réparations sans im-
portance. Cette disposition, imaginée par M. Purgold, ingénieur de la mine, pourrait être avantageusement reproduite toutes les fois que l'on a à armer un puits de faible durée. Les machines d'extraction sont habituellement horizontales, à deux cylindres et à connexion directe. Leur force varie généralement de s5 à Go chevaux ; celle du puits Bri-
tannia n° 5 atteint cependant 1 20 chevaux. Un certain nombre de puits moins importants possèdent seulement une machine locomobile. Enfin beaucoup de petits puits des anciennes exploitations sont encore munis de manèges à
chevaux, ou même simplement de treuils à bras. On emploie presque partout des câbles ronds en acier. 'Ceux du puits n° 5 de la mine Britannia mesurent om,o26 de diamètre. Leur durée moyenne est de trois ans, corres-
pondant à une extraction d'environ 5oo.000 tonnes de charbon. Les cages sont en général dirigées par des guidonnages en bois et munies de parachutes. Les plus employés sont les parachutes à excentriques dentés, qui mordent et s'arcboutent sur le guidonnage.
fig. 9 et in de la Pl. VII (voir, pour la description, la légende
des planches). Mais ce système ne s'est pas répandu, peut-être à cause du poids mort assez important qu'il
A la mine Fortschritt, par exemple, on extrait en moyenne par minute, avec une machine de 4o chevaux à deux cylindres, deux bennes et demie (représentant environ
1.000 à 1.200 kilog. de charbon), d'une profondeur de 7o mètres, ce qui correspond à une extraction de 15 o bennes
par heure et à une vitesse moyenne de 92',8o par seconde pour les cages.
Au puits n° 5 de la mine Britannia, on extrait, une à une avec une machine de 120 chevaux, ion bennes à l'heure, d'une profondeur de i6o mètres, ce qui correspond pour les cages à une vitesse moyenne de 4m,45 par seconde. On n'a pu arriver à des résultats aussi remarquables qu'en faisant un large emploi de la contre-vapeur. Le frein ordinaire n'est qu'une ressource pour le cas d'accidents.
De plus, les recettes au fond et au jour sont aménagées en vue d'une extraction très rapide; l'échange des bennes vides et des bennes pleines s'y fait avec une grande rapidité.
L'extraction ne se fait en général que pendant le jour; elle oscille, pour les deux mines précédemment citées, entre 5oo et 800 tonnes par poste. Les puits ont souvent plusieurs recettes immédiatement superposées, correspondant, au fond, à des tranches différentes et au jour, à des niveaux divers, en relation avec les ateliers
de triage ou avec les quais de chargement des
wagons d'expédition.