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EXPÉRIENCES DE NI. LE PROFESSEUR ABEL
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SUR LE RÔLE DES POUSSIÈRES DANS LES
on le verra plus loin, en ce qui concerne la question de l'influence de la poussière pour déterminer et aggraver les explosions dans les houillères.
L'examen microscopique des échantillons, tels qu'ils ont été reçus, a surtout porté sur la recherche des particules de charbon qui ont été affectées par la chaleur. On n'en a trouvé aucune dans les échantillons K et L (pris dans le travers-bancs courbe) M, près de la machine de Maudlin), V, recueilli au delà de l'extrémité du traversbancs, dans le quartier Est du district n° 3 et X provenant des
cribles. Quelques parties de l'échantillon N (district 11° 3, couche Hutton) paraissaient porter des traces d'une apparence un peu douteusede Faction de la chaleur : il en était de même dans l'échantillon 0 recueilli sur le sol du vieux plan incliné. Quelques particules de l'échantillon P du même point (recueilli sur le boisage et le muraillement) donnaient des indications plus nettes d'une exposition à haute température. Les cinq autres échantillons contenaient tous des parties
de poussières cokifiées, en faible proportion relativement dans les échantillons U (sol du travers-bancs n° 1, 3° galerie Est) et S (boisage et muraillement des parois du plan de la machine du district n° 1) ; en proportion considérable, au contraire, dans les échantillons : R provenant du même
point, Q (muraillenient du retour d'air aux portes de la galerie Polka) et T (sol de la galerie de circulation du district n° 1).
Les échantillons Q et R sont les seuls qui pourraient être qualifiés [de poussière brûlée, bien qu'ils contiennent respectivement encore 7 et 14,5 p. 100 de matières volatiles
(*)
(non compris 3,6 et 4,2 p. ioo d'eau restant
(*) Si l'on rapporte les rendements au charbon supposé pur, il semblerait qu'il n'y ait que l'échantillon Q qui puisse être réellement considéré comme de la poussière en partie brûlée et après lui l'échantillon P (Note du traducteur).
EXPLOSIONS DE MINÉS.
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après dessiccation à 38° C), et par suite ils contiennent une partie de poussière non brûlée.
D'où il résulte que la partie supérieure de ces échantillons, dans la position où les amas se trouvaient quand les échantillons ont été recueillis, a été attaquée par la chaleur de l'explosion, la partie au-dessous restant inattaquée
- ou
bien la portion de poussière suspendue dans l'air au moment de l'explosion et brûlée partiellement en prenant part au développement et à la propagation de la flamme, ou, en tout cas, exposée à la chaleur de l'explosion, aura été déposée après l'explosion sur le sommet des amas de pous-
sière non brûlée. Dans les deux cas, la poussière brûlée peut avoir été mêlée, par mégarde, en recueillant les échantillons, avec une proportion plus ou moins grande de poussière non brûlée, sur laquelle elle aurait été déposée
ou produite à l'état de mince pellicule (5). L'examen chimique et microscopique des poussières recueillies à la houillère de Seaham en novembre dernier ne fournit, en somme, aucunes données pour amener à conclure jusqu'à quel point les poussières ont joué un rôle dans la production, l'augmentation et la transmission de l'explosion.
D'autre part, cet examen a servi à montrer que a) Les échantillons de poussières recueillies dans différentes parties de la houillère diffèrent considérablement en ce qui concerne la proportion de poussière de charbon et d'autres matières qu'elles contiennent, aussi bien que dans leur état mécanique; b) Après l'explosion, il existait de la poussière cokifiée .
(1 Il serait peut-être permis de trouver7,que dans ce passage, si important au point de vue de ses conséquences, le savant professeur procède plus par affirmations et hypothèses que par déductions et résultats d'expériences; mais il
- ne faut pas non plus
perdre de vue que les échantillons n'ont été recueillis que deux mois et demi après l'accident (Note du traducteur).
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