Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
248
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
ET DE SURVEILLANCE DE L'AERAGE DES MINES.
249
de ces éléments on peut déduire immédiatenent les deux autres. Mais les variations de l'orifice équivalent, permanentes
NOTE
SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE ET DE SURVEILLANCE
DE L'AÉRAGE DES MINES Par M. L. AGUILL ON, ingénieur
des
mines.
ou momentanées, sont une des choses les plus importantes à contrôler ou à vérifier : d'où la convenance de connaître en même temps le volume et la dépression et leurs varia-
tions. De même, une machine d'aérage étant donnée, il y a une relation simple entre sa vitesse et la dépression qu'à cette vitesse elle produit dans la mine, ou le volume d'air qu'elle y fait passer ; il suffit de connaître l'une dé ces quantités pour avoir l'autre, étant donné l'état de la machine.
La commission du grisou nous a fait l'honneur de nous charger de lui présenter un rapport sur les divers appareils à recommander ou tout au moins utiles à indiquer, pour le contrôle et la surveillance de l'aérage des mines. C'est ce .travail qui fait l'objet de la présente note.
Il y a deux choses à distinguer dans le contrôle et la surveillance de l'aérage d'une mine. Il faut, d'une part, pouvoir se rendre compte, dans le détail, des quantités d'air circulant en un point donné de la mine, et, le cas échéant, il peut même être utile de connaître la différence des pressions, ou la dépression, entre deux points donnés du circuit. D'autre part, il faut pouvoir connaître et surveiller les éléments sur lesquels reposent les conditions générales de l'aérage de la mine, c'est-à-dire le volume total de l'air
qui y passe, la dépression totale sous laquelle se fait la circulation du courant et, subsidiairement, la vitesse avec laquelle marchent les machines destinées à la production de l'aérage. Sans doute, lorsque l'orifice équivalent d'une mine ne varie pas, les trois éléments précités, volume total, dépression totale et vitesse de la machine sont liés entre eux par des relations simples et bien connues, qui font que de l'un
Mais, précisément pour pouvoir surveiller utilement la machine elle-même, il est bon de pouvoir rapprocher sa vitesse de la dépression produite ou du volume extrait. La solution parfaite consisterait à avoir pour ces trois séries d'appareils mesureurs de volume, de dépression, de vitesse de machines, des instruments donnant les quantités cherchées à première vue par une simple lecture, et les enregistrant, au besoin, d'une façon continue.
Il ne manque pas, dans d'autres industries et surtout dans le domaine des recherches scientifiques, d'appareils employés
à obtenir des déterminations plus ou moins
analogues, appareils qui pourraient être employés tels quels pour les mines ou n'auraient besoin que d'être légèrement modifiés. Nous n'avons pas l'intention de les passer tous en revue : nous voulons nous borner à faire connaître ceux, parmi les instruments bien connus et généralement employés, que la pratique comparée des mines a déjà sanctionnés comme les meilleurs et certains autres moins connus ou plus récents qui paraissent susceptibles, par leur principe et leur mode de construction et d'emploi, de se répandre dans la pratique des mines. Il importe, en effet, de ne
pas perdre de vue qu'il faut pour cet objet des appareils simples et robustes. Les instruments compliqués ou délicats, du genre de ceux employés pour les recherches scientifiques auront toujours peu de chance d'être adoptés, et l'on peut