Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
260
ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
261
dépression H, indiquée par l'appareil pouvait se repré-
2. Expériences faites dans la mine.
senter assez fidèlement par la formule VITESSES
PRESSIONS
DÉPRESSION
du
cotresPondantes
totale
courant
.....
1./
li .-- ,7,.
V.
du
Bourdon
VALEURS
H,
K = -fi-
calculées
par
H,.
la formule B.
millimètres d'eau 2,52 5,45
7,87
millimètres d'eau 2,24
9,90 10,19 10,70
5,01 9,27 12,85
H,
DIFFÉRENÉES.
6,252 6,772
millimètres d'eau 0,32 0,55 0,87 1,13 1,67 1,94 2,30 2,38 2,80
8,87 12,09 20,06 24,4'2 31,03 30,68 39,10
12,01 12,58 15,28 12,88 13,99
20,74 24,69 30,14 31,48 37,84
- 0,28 - 0,44
+ 0,40 + 0,76 + 0,68 ± 0,27
- 0,89 + 0,80
- 1,32
i3O51 (V - 0,75),
dans le premier cas, et par H,
mètres par seconde, 2,290 3,004 3,782 4,302 5,234 5,634 6,135
=
1,079 (V
o,85)2
dans le second cas, ainsi qu'on peut en juger par les valeurs calculées et leurs différences portées dans les tableaux précédents. De ces deux formules on peut tirer les suivantes V = 0,75 + 0,975
V
Ces expériences différent de celles de M. Bourdon en ceci que, dans les expériences de Bessèges, on a déterminé, aussi rigoureusement que possible, la vitesse V du courant, la pression H étant celle résultant par le calcul de la formule théorique H
V'
- ; d'autre part, la dépression totale g
de l'appareil qu'on a relevée était obtenue en observant la différence des pressions entre l'étranglement du petit tube intérieur KN et l'extrémité du cône divergent extérieur DE, par un manomètre à deux branches, dont l'une communiquait avec RN et l'autre avec DE, seule manière dont on puisse opérer dans la mine, ainsi qu'on l'a dit. Ces deux séries d'expériences sont parfaitement concordantes entre elles. Elles montrent que, dans les limites dans
lesquelles elles ont eu lieu, le rapport de la
dépression
totale produite par l'appareil à la hauteur génératrice H ne reste pas constant : l'appareil multiplie moins pour les petites vitesses que pour les grandes. En traçant le graphique de ces deux séries d'expériences, M. Murgue a trouvé que la relation entre la vitesse V et la
o,85 ± 0,962 V112;
qui donneront respectivement, dans chacun des cas, la vi-
tesse V au point considéré en fonction de H, observé à l'appareil.
Le rapport de la vitesse V au point choisi dans la section à la vitesse moyenne V, étant connu, on obtiendrait donc immédiatement cette vitesse moyenne et par suite le volume.
Le jaugeage du courant se trouverait donc finalement transformé dans la simple lecture d'une dépression que tout manomètre pourra indiquer et enregistrer si le manomètre est enregistreur, à la condition qu'on ait affaire à un manomètre à deux branches fermées, dont l'une puisse être mise en communication avec l'étranglement et l'autre avec l'extrémité de l'appareil. Nous dirons dans le paragraphe suivant les modifications que les appareils manométriques actuels auraient à subir
pour indiquer et, au besoin, enregistrer la dépression totale de l'anémomètre multiplicateur Bourdon. Cet appareil peut donc donner, comme l'avait indiqué