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ET DE SURVEILLANCE DE L'ALLIAGE DES MINES.
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
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Cette nouvelle série d'expériences de M. Bourdon a été faite comme la première en opérant à l'air libre : on a déterminé H ainsi qu'il a été dit ci-dessus, et l'on en a déduit
la perte de charge, c'est-à-dire la différence des pressions entre les deux sections considérées. En prenant donc une
des valeurs de V qui ne sont non plus rien moins que
conditions nécessaires de régularité, de stabilité et de permanence, il suffira de placer deux tuyaux de plomb s'ou-
réelles. On a également observé le vide absolu produit aux parties étranglées de chaque tube, c'est-à-dire la différence des pressions comparées avec celle de l'atmosphère. On voit aussi que, dans ces expériences, le tube amplifie Moins pour les petites vitesses que pour les grandes. Quoi qu'il en soit, cet appareil à trois tubes pourra Utile-
ment servir, si les galeries présentent une section suffisante, pour la mesure des vitesses comprises entre im,5o et 4 mètres. L'appareil n'a pas de dimensions par trop encombrantes : tout au plus pourrait-on craindre que le petit tube n'eât une section un peu trop rétrécie et trop exposée à s'obstruer dans la mine.
En tout cas, de toutes ces observations il importe de tirer cette conclusion pratique que tout anémomètre Bourdon, avant d'être mis en service, doit être taré tout comme un anémomètre à ailettes : pour l'un comme pour l'autre de ces appareils, il en faut déterminer la formule. Appareil Morgue pour mesurer les volumes (*) . - L'appa-
reil de M. Murgue, qui est représenté dans les fig. 8 et 9 de la Pl. VI, est fondé sur un principe ingénieux tout à fait nouveau. Ce principe est que la perte de charge entre deux sections d' une galerie est proportionnelle au carré de la vitesse du courant, supposée uniforme, qui circule entre ces deux sections, en d'autres termes est proportionnelle au carré du débit. On peut ainsi mesurer le débit en mesurant (*) Cet appareil a été décrit et figuré par son auteur dans les Comptes rendus mensuels de la Société de l'industrie minérale (1880, p. 120). Il nous a paru inutile, pour ce motif, de nous étendre trop longuement sur la construction et l'installation de cet instrumen t.
partie de la galerie générale de retour établie dans les vrant, à l'abri du choc direct de l'air, dans chacune des deux sections considérées et de les faire aboutir à l'extérieur dans chacune des deux branches d'un manomètre pour que cet appareil indique la perte de charge et par suite le volume, au moyen d'une graduation appropriée.
Généralement on ne pourra opérer de la sorte, ainsi qu'on le comprend, que sur des parties relativement courtes d'une galerie; la perte de charge ou la dépression à mesurer sera donc toujours très faible. A Bessèges, où les deux stations sont distantes de So mètres, la perte de charge en marche ordinaire n'est que de 5 millim. Il fallait donc arriver à amplifier cette quantité pour la rendre pratiquement mesurable.
M. Murgue, le principe admis, a très ingénieusement résolu de la manière suivante toutes ces questions de détail.
Les deux branches du manomètre sont représentées par deux flacons de diamètres très inégaux A et B, afin que la dénivellation se produise presque en entier dans le plus petit B; ils sont réunis dans le bas par un tuyau de caoutchouc. En face du petit flacon est dressé un microscope C, muni d'un réticule et grossissant cinquante fois ce microscope est monté sur un pied spécial qui permet de mesurer avec exactitude ses déplacements verticaux. Mais il fallait tout d'abord avoir une ligne de visée très nette et bien perceptible au microscope. A cet effet, on a placé en arrière du flacon un écran noir traversé par une ligne horizontale blanche ab. Cette ligne est réfléchie par le ménisque convexe du petit tube, et le microscope, approché à distance, perçoit son image sous la forme d'une ligne