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NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
que par des combinaisons d'une complication qui ne serait
pas acceptable pour la pratique des mines. S
Appareils pour la mesure des dépressions, Tube manométrique en U. Le manomètre à eau formé par deux branches en U est l'appareil le plus répandu pour
mesurer les dépressions, et, il faut bien reconnaître que, lorsqu'on ne veut pas d'enregistrement, c'est encore l'appareil le meilleur à tous égards. Seulement il faut qu'il soit convenablement établi, et, en dehors de l'Angleterre, tous les appareils usités dans les mines laissent en général beau. coup à désirer. Rien n'est fait pour combattre les mouvements trop brusques de l'eau ni pour permettre une lecture
facile et exacte. Le manomètre, que l'on rencontre dans presque toutes les mines anglaises, et que nous réprésentons fig. ), Pl. VI, est, au contraire, parfaitement entendu à tous égards. Les deux grandes branches du tube en verre ont au moins 2 centim. de diamètre et sont distantes de centim. au plus. Elles sont réunies à leur partie inférieure par un tube rétréci qui sert à arrêter les agitations trop violentes. La branche ouverte est étirée en pointe. La branche fermée est encastrée dans une monture en cuivre qui fait saillie de l'autre côté de la planchette en bois sur laquelle est posé l'instrument ; c'est par là qu'avec un raccord en caoutchouc on établit la communication avec le tube venant de la mine. Entre les deux branches du manomètre se meut une réglette, portant l'échelle, dont les faces latérales sont taillées en gorge de façon à pouvoir glisser le long des tubes de verre sous l'action d'une vis commandée par le bouton A. Le zéro est au bas de l'échelle,
et les divisions traversent de part en part la réglette. On peut ainsi amener commodément et exactement le zéro de
ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
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l'échelle à la hauteur du liquide dans l'une des branches et lire la valeur de la dépression à la hauteur du niveau dans la seconde branche. Un petit niveau d'eau B sert à établir l'appareil bien verticalement. Dans les mines Manomètre à aiguille de M. Ochwadt. royales de Sarrebruck, on emploie concurremment, avec le manomètre à tube en U ordinaire, un manomètre à incli-
nation par aiguille, dû à M. Ochwadt, et qui est représenté ftg. 4, Pl. VI.
G et H sont deux flotteurs se mouvant dans deux vases communiquants A et B, dont l'un B Communique librement
avec l'atmosphère et l'autre A avec la mine par la tubulure M. Les deux flotteurs G et H sont reliés par le levier F,
qui actionne la roue dentée D et le pignon E, dont l'arbre faisant saillie à l'extérieur de la caisse en fonte, par un presse-étoupe, mène l'aiguille de l'appareil sur un cadran gradué. Le levier J, relié au pignon E par le cheveu L, sert de contrepoids. K est un verrou d'arrêt pour le transport. On règle l'appareil en le mettant de niveau par
les vis calantes NN et en amenant l'eau des deux vases communiquants jusqu'au niveau du trou O. L'aiguille qui se meut sur le cadran est placé entre deux repères à frotte-
ment doux qui peuvent glisser le long de la graduation sous le mouvement de l'aiguille, indiquant ainsi le maximum et le minimum de la dépression. Les indications d'un pareil instrument n'auront jamais l'exactitude du manomètre à tube en U; mais, d'un autre
autre côté, il n'est pas douteux qu'il est beaucoup plus commode de faire une lecture sur un cadran gradué qu'un
mesurage par une réglette, qu'il faut faire mouvoir au préalable. Ces différences de commodités ont particulièrement de l'importance s'il faut que le mécanicien se guide,
pour la conduite de la machine, sur la valeur de la dépression.