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DES CABLES DE MINES.
RAPPORT SUR LA: RUPTURE
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trop faible ; mais les uns pensent qu'il ne doit pas être inférieur à 400, tandis que. les autres ne voudraient pas
Ainsi le câble. en textiles finit par subir à la longue une altération de la matière, diminuant sa résistance à la rup-
qu'il dépassât 6o°.
ture jusqu'à la rendre pour ainsi dire nulle, puisque le
_Influence du double enroulement sur la durée du câble en dessous. - Cette question reste également fort controversée; comme pour la précédente d'ailleurs, elle a plus d'intérêt pour les câbles métalliques que pour les câbles en textiles. Peu de mines ont reconnu une différence dans la durée des câbles due réellement au fait du double enroulement. Dans quelques-unes au contraire on .a signalé des
différences de durée attribuables à ce fait allant jusqu'à 20 et 37 p. ioo Modifications amenées par le service. - Lors de la mise en service, les câbles plats en aloès faits en bonne matière s'allongent dans les huit à dix premiers jours d'une quantité évaluée, suivant les mines, de 4 à 6 p. lm) ; ils conservent ensuite leur longueur tant qu'ils restent dans un état normal. Lorsque le câble commence à se fatiguer, il s'effiloche, les fils se brisent notamment dans les aussières latérales et le câble s'amincit particulièrement à l'enlevage, c'est-à-dire dans la partie qui avoisine les molettes. En outre la couture tend à se défaire. Si l'on coupe alors un morceau de câble à la patte, on voit que les fibres qui étaient
bien résistantes au début sont dures et se cassent très facilement à la main, la masse entière se ramollit ; finalement le câble s'allonge subitement d'une quantité qui a été in-
diquée comme pouvant aller jusqu'à 2 p. ioo en douze heures. Ces derniers symptômes sont ceux d'une rupture tellement imminente qu'on ne doit jamais les attendre; les autres signes indicateurs précédemment donnés suffi-
sent pour apprendre qu'il y a lieu de changer le câble sans retardL (*) voir, p. 31, Suppression du double enroulement.
câble finirait par céder sous son propre poids. Quelques expériences ont été faites au Creusot pour rechercher quelle pouvait être la diminution successive exacte de la résistance à la rupture avec le temps. Ces expériences,
qui ont été d'ailleurs très sommaires, ont porté sur un câble rond en chanvre. fabriqué à la main de, 28 à 29 millim. de diamètre. Le câble neuf avait rompu sous une charge de
3oo kilog. par centimètre carré ; après quinze jours de travail sous une charge de 270 kilog. ; après trois mois sous une charge de 200 kilog.
J'ode d'attache des câbles. - Les modes d'attache pour les câbles ronds comme pour les câbles plats rentrent tous dans deux genres principaux.
On replie le câble sur lui-même avec ou sans interposition de croupières en fer dans la partie formant boucle et les deux parties du câble sont fixées l'une à l'autre par des, rivets, des clous ou des ligatures; ou bien on saisit son ex-
trémité dans une patte ou emmanchement en fer dit mode, main, manche, anneau à étui, etc. L'attache par repliement sur croupière paraît la plus usitée pour les câbles ronds.
Pour les câbles plats au contraire l'attache par patte en fer est la plus répandue. Aux charbonnages des Bouches-du-Rhône, la patte, au lieu d'être faite en fer, est formée par un bout détaché du câble replié en
Quelques mines recommandent l'emploi de rivets en cuivre pour assujettir l'une sur l'autre les deux parties repliées du câble.
On recommande aussi de placer les rivets au milieu des aussières et non entre elles pour ne pas déchirer la couture.