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DES CABLES DE MINES.
RAPPORT SUR LA RUPTURE
dans une certaine longueur au contact des torons les uns
avec les autres, sans que le fait ait pu être reconnu à temps par l'examen extérieur. La graisse à employer doit satisfaire cette double condition, d'être assez 'fluide pour s'introduire jusqu'à l'inté-
rieur du câble, de façon à parvenir julqu'aux âmes en chanvre, et d'autre part d'être assez consistante pour se maintenir sur l'extérieur du câble. Le goudron, employé seul, comme le font quelques mines, ne convient donc pas très bien ; il faut qu'il soit au moins mélangé avec de
l'huile. Les mélanges suivants ont été indiqués comme ayant fait un bon service : 5/4 de goudron végétal avec 8o de goudron végétal, 1/4 d'huile de pied de boeuf ; Io d'huile d'olive et 10 de suif. Ces mélanges doivent être brassés intimement et chauffés de façon à faire une masse bien homogène : ils sont appliqués à chaud à la brosse. Certaines mines se sont bien trouvées, en outre des graissages à fond faits avec les mélanges sus-indiqués, de faire, entre deux de ces graissages, des graissages à l'huile à la burette.
Coupage de la patte. - La pratique du coupage de la patte est encore plus indiquée pour les câbles métalliques que pour les câbles en textiles. Il y à plus d'intérêt pour les câbles métalliques à changer le point d'appui sur les molettes et à enlever à la patte une partie qui est plus exposée à dépérir par oxydation. En outre, des essais comparés faits sur les fils de la partie coupée avec ceux faits sur des -fils neufs peuvent donner de très utiles indications sur la détérioration amenée dans les fils par le service.
Retournement du câble. - Cette pratique est moins recommandée pour les câbles métalliques les câbles en textiles.
encore que pour
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Passage d'une molette à l'autre. - On n'y recourt généralement, comme pour les câbles en textiles, que dans des cas tout à fait exceptionnels.
Travail et durée des câbles. - Toutes les observations faites à l'occasion des câbles en textiles peuvent se répéter pour les câbles en fer. Les renseignements fournis ne permettent pas plus, pour ceux-ci que pour ceux-là, de déduire quelque conclusion un peu précise. Les indications générales données pour la durée et le travail des câbles en textiles paraissent s'appliquer à peu près aussi bien aux câbles en fer.
Comme pour les câbles en textiles, les câbles en fer ne sont généralement enlevés que lorsqu'ils paraissent usés, ce qui pour les câbles en fer s'apprécie surtout, comme on l'a dit, aux nombres de fils cassés qu'ils présentent. Ruptures subites en service. - Ainsi qu'on l'a expliqué à l'occasion des câbles en textiles, les seules ruptures qu'il y ait intérêt de relever sont celles survenues subitement en
service, en dehors de tout accident ou de tout effort trop tels que lors d'une mise aux anormal subi par le câble, le molettes ou d'un coinçage de la charge dans le puits, câble étant d'ailleurs supposé susceptible de faire encore un bon service.
Il n'a été signalé que' 26 ruptures survenues, dans de
pareilles conditions, aux câbles employés dans l'extraction des mines. Pour beaucoup d'entre elles, remontant à quel-
ques années, tout souvenir en aura été perdu. De ces 26 ruptures, il est difficile de tirer quelques conclusions précises, les circonstances de ,fait et d'installation dans lesquelles elles sont survenues n'ayant généralement pas été relevées avec détail. Les points principaux qu'on peut relever sont les suivants: