Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
STATISTIQUE DES
318
MINES DE HOUILLE.
A.
- BASSIN DE VALENCIENNES.
S.
DATE do
LIEU do
l'acci-
dent.
l'accident.
2
3
a.
Département du Pas-de-Calais.
(rOmtrieourt (suite).
eus..
Causes directes
d'ouvriers '-'
OBSERVA T IONS. Causes
de l'accumulation
de l'islammalien
indirectes.
8
9
10
Fosse N° 2.
le renouvellement
de l'air ne se fai-
aurait été chassée au dehors par
Etage 1e351°'.
fusion. Suspension du
une manoeuvre
7-1 ce
o ce
Blessés.
Tués.
GROUPE DU NORD.
1.
CAUSES DE L'ACCIDENT
z
NOMBRE
concession
319
ACCIDENTS DE GRISOU.
ct>
C
Tonnes
du gaz.
sait quo par dif-
du gaz.
travail dans ces imprudente. ouvrages pendant un chômage de 12 heures occasionné
11
Circonstances de l'accident.
On perçait à l'étage de 311. deux montages destinés à mettre
celui-ci en communication avec l'étage supérieur de 300., le seul alors en exploitation. Cinq ouvriers étaient occupés tant à l'avancement de ces deux ouvrages qu'a la manoeuvre des ventilateurs destinés à les aérer. Au moment où ils arrivaient le matin à leur chantier, une violente explosion se produisit. Trois d'entre eux furent retrouvés morts, le 4e mourut quelques heures après ; le 58, grièvement brûlé, survécut l.osseioun
avait déterminé quelques éboulements.
Remarques particulières.
par la paye des
Les lampes de sûreté avaient été visitées comme d'habitude avant d'être remises aux ouvriers. On a observé sur le sol et sur les bois, des dépôts abondants de poussière
ouvriers.
noire.
Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à cesser tout travail à l'étage de 351., jusqu'à ce qu'il ait été mis en communication avec l'étage supérieur.
9.
Concession (Instituée par décret
23
Fosse IV 2.
1873 'I
n
7
i.,
liés, ou
s
17100
Cloche formée
au dessous d'en
plancher établi dans un puits, dont onrehaussait le cuvelage.
Brûlés, asphyioennut il-
210
.
Lampe
à feu nu.
d'Auchy-au-Bois . du 29 Décembre 1 85 5). Indications générales. Pour rehausser le cuvelage de la fosse N° B, on avait établi à 38 du jour un plancher solide fermant complètement le puits, y compris le goyau do retour d'air. Au-dessus, un plancher mobile s'élevait à mesure quo le travail avançait, Le goyau d'aérage avait été conservé audessus du plancher volant ; il communiquait avec une cheminée d'appel, de sorte que l'air entrait par le compartiment principal du puits, venait lécher le plancher en balayant la petite quantité de grisou qui pouvait s'échapper à travers les fissures , et remontait par le goyau. On pouvait compter sur un appel de 10 m. euh. d'air par seconde. On travaillait avec des lampes à feu nu.
Circonstances de l'accident. Quelques minutes après la descente du Sous-Ingénieur, qui allait visiter le travail dans le puits, une explosion de grisou se produisit.Les deux planchers, le Sous-Ingénieur elles six ouvriers furent précipités dans la fosse, profonde de 420.. Les circonstances immédiates de l'accident sont restées inconnues. Le guidonnage étant brisé, on descendit avec des tonneaux, en enlevant les bois enchevêtrés dans la fosse. On retrouva à 120. et à 170. deux cadavres accrochés à des bois ; ils présentaient des marques de brûlures et d'asphyxie. Au bout de 12 jours, on parvint à 263.; mais il fallut alors abandonner les recherches pour réparer le puits et refaire le cuvelage, dans lequel s'étaient déclarées des fuites considérables. Remarques particulières. La cloison d'aérage était renversée du coté au puits, c'est aone aans le goyau que l'explosion a dû se produire. Le maître-plancher était formé de planches à rainures jointives ; niais ses bords laissaient passer quelques filets du mélange grisouteux emprisonné au-dessous dans le goyau de retour d'air. Les conditions de l'aérage rendaient presque impossible l'inflammation au-dessus du plancher volant. Le maître-mineur, voulant visiter le cuvelage déjà posé, sera probablement descendu au-dessous du plancher volant; sa lampe à feu nu aura enflammé près du pourtour de la fosse une fuite de grisou, et l'inflammation se sera propagée dans le goyau, au-dessous du plancher fixe. Cet accident met en évidence le danger de l'emploi des lampes fi feu nu auprès de barrages derrière lesquels peut se trouver accumulé du grisou, aussi étanches que puissent paraître ces barrages et si