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STATISTIQUE DES
330
ACCIDENTS DE GRISOU.
GROUPE DU NORD.
A. - MINES DE HOUILLE, 1. - BASSIN DE VALENCIENNES
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Causes indirectes.
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Asphy-
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dans la distribu- chassée hors section des galelion do l'air dont du tamis ries qui imprimait une partie déjà d'une lampe au courant d'air
Indications générales. L'aérage général de la mine étaitIon. Il était assuré par deux foyers bien établis; mais la distribution de l'air laissait un peu à désirer. On avait détourné une portion du courant principal, arrivant par la bowette de 250., pour assainir les travaux infestés de grisou de la veine Maugretout ; cette portion, au lieu d'être dirigée de suite dans le retour d'air, était ramenée dans
par son passage
le courant général ois elle apportait une assez grande quantité de gaz.
Imperfection
Flamme
Insuffisance de
chargée de gaz
de sûreté,
une vitesse trop grands.
dans une couche très grisouteuse el ait
ramenée
dans le courant général. Dépression basirométrique gnalée.
D'un autre côté, la section étroite des galeries donnait au courant une vitesse un peu trop grande (I. 50 par seconde).
Circonstances de l'accident. Une explosion, dont les circonstances sont restées inconnues, se produisit dans la bowette de 2500. Un ouvrier fut asphyxié et quatre autres brûlés mortellement ; seize mineurs à demi asphyxiés par les gaz, furent heureusement sauvés. On put rentrer immédiatement dans les travaux et sortir les victimes.
I
L'explosion avait été toute locale ; elle ne s'était pas propagée au dehors de la bowette. Elle n'avait produit aucune dégradation dans les travaux et on no put retrouver aucune trace du passage des gaz enflammés.
Remarques particulières.
Le jour de l'accident, la pression barométrique était faible ; aucune
trace de grisou cependant n'avait été remarquée.
L'inflammation parait avoir été déterminée par une lampe de sûreté à simple treillis, suspendue au collier d'un cheval qui quittait un train de berlines pour en prendre un autre. Le courant d'air déjà très vif dans les autres parties de la galerie, devait avoir une vitesse encore plus grande au point où se trouvaient les berlines et le cheval, qui rétrécissaient d'autant la section libre. Le mouvement brusque en'a dû faire le cheval, en se retournant sous l'excitation de son conducteur, a pu augmenter assez la vitesse relative du courant pour faire passer la flamme do la lampe au travers du treillis. Cet accident donne un nouvel exemple de l'insuffisance des lampes de sûreté dans les courants animés d'une certaine vitesse. Il montre également l'opportunité d'agrandir la section des galeries pour diminuer la vitesse du encrant d'air, de diriger autant que possible l'air contre le ciel des galeries au moyen de portes régulatrices placées aux points où le grisou peut affluer des divers ouvrages, de faire enfin une distribution très méthodique de l'air en mettant directement en comsnunication avec le retour d'air général, les retours d'air des ouvrages infestés, ais lieu de ramener dans le courant principal les portions qui auraient été détournées pour ces ouvrages.
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