Annales des Mines (1882, série 8, volume 1) [Image 183]

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34.9

ACCIDENTS DE GRISOU. STATISTIQUE DES

348

A. - MINES DE HOUILLE.

I, b.

1. - BASSIN DE VALENCIENNES

2.

DATE

LIEU

de

do

l'accident. 2

3

1873

Fossé Soyez.

Janvier

Veine

RoB F.= 0à

Amble

(mite).

d'omriers

0 g 4'.0

Blessés.

7

5

023

OBSERVATIONS.

Causes directes

l'accumulation

de l'inflammalien

Causes indirectes.

8

9

10

de

du gaz.

du gaz.

Tonnes 52

ile fEsearpelle ._

CAUSES -DE L'ACCIDENT

NOMBRE Tués.

Concession

GROUPE DU NORD. Département du Nord.

258531

1

Lampe

-

à feu nu.

Brûlé grièvement.

1t

Imprudence d,

la vietime,quie, tait engagée avoo

une lampe à feu nu dans une taillo

où l'emploi dore

Marc.

Indications générales.

L'aérage général, assuré par un ventilateur Fabry, était satisfaisant. Les lampes de sûreté étaient obligatoires à la fosse Soyez depuis le précédent accident.

Circonstances de l'accident.

Un ouvrier travaillait dans un plan automoteur. S'étant rendu

avec une lampe à feu nu dans une des tailles de la veine où no l'appelait pas son travail, il y détermina une petite explosion de grisou et fut brûlé grièvement.

lampes était in. terdit.

Fange

de 310.

Indications générales. 1875

Avril

Fosse

2

Leforest.

Brûlés légèrement.

N°5 ou de

283933

Veine Ca-

Ventilation in-

suffisante d'un chantier en cemonte,aéré seulement par diffusion.

Flamme

Etage

de 340'.

1879

18 Avril

Fosse Soyez. Veine Léopold.

Brûlés dont

1 trèsgrièvement.

237568

Dégagement su-

bit de grisou,provaqué par le tira-

ge d'un coup do mine

dans

une

partie de la couche qui était tra-

versée par une fis-

sure.

Flamme

d'un coup de mine.

Circonstances de l'accident.

Deux ouvriers travaillaient dans une taille établie en remonte

et ayant 4.50 de longueur. Ils allumèrent un coup dentine au toit. Le coup, en partant, détermina dans le chantier une petite inflammation de grisou gui les hiiiila légèrement. L'accident resta d'ailleurs localisé ; deux herscheurs, qui se trouvaient à peu de distance, eurent à peine les cheveux roussis.

vue du grisou e de le purger l'aide du ventila

Remarques particulières. La taille, où l'accident s'est produit, n'était que provisoire ; elle n'était scindée qu'indirectument par le courant d'air qui passait à son pied.

leur dispositition

Mesures prises a la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à réglementer le tirage à la poudre dans les travaux de leur concession susceptibles de dégager du grisou.

tcur à bras qu avait été tub

2

Depuis longtemps, le grisou n'avait pas été signalé à la fosse N° 2. Il n'y existait pas de règlement spécial pour le tirage à la poudre.

coup de minette avoir eu soin d'inspecter pua lablementlechan

lier au point d

rnaron.

54

Imprudence eu

d'un coup deux victimes qu domine. avaient tiré ut

Indications générales. L'aérage se faisait par une seule fosse, la fosse Soyez, dans laquelle on avait ménagé un goyau de retour d'air de 2 an. de section. Le ventilateur Fabry qui y était établi, délaitait de 6 à 7m. cub. d'air par seconde. Le courant d'air descendait jusqu'à la base du puits, se partageait entre la veine Alma, qui comprenait 17 tailles en exploitation, et la veine Léopold, qui n'en possédait que deux ; puis il se réunissait pour remonter dans la veine Amable Marc et de là gagner le goyau de sortie. La veine Alma donnait peu de grisou ; la veine Léopold en donnait au contraire assez et le courant d'air y suivait en certains points une marche descendante.

Circonstances de l'accident.Deux ouvriers travaillaient dans la ell. taille à achever le percement d'un niveau de retour d'air. Il ne leur restait plus à enlever qu'une cloison peu épaisse, qui séparait le niveau de la remontée, et qui d'ailleurs était déjà percée d'un trou de 0(0 50 de diamètre, à la partie inférieure. Ils avaient préparé à cet effet un coup de mine que le boutefeu spécial était venu allumer. Une explosion de grisou suivit le départ du coup. Le boutefeu fut très légèrement brûlé ; les deux ouvriers placés plus loin furent également renversés ; ruais, chose singulière, le plus gravement atteint fut un enfant placé dans le niveau inférieur, derrière une porte d'aérage, et qui reçut des brûlures assez profondes.

Remarques particulières.

Le boutefeu, avant d'allumer la mine, avait constaté l'absence de

grisou des deux côtés de la cloison.

Le massif de séparation, qui restait à enlever, était traversée par une fissure que les travaux de la cinquième taille n'avaient pas encore atteinte.

On a expliqué la singularité des effets de l'explosion en admettant que celle ci avait dît surtout se Produire dans la remontée et y renverser la porte d'aérage derrière laquelle se trouvait l'enfant.